Avez-vous lu?


Voyez les deux premières parties de mon voyage à:
http://www.annyaucanada.blogspot.com/
www.annychezleskiwis.blogspot.com/

Je reviens bientôt: 30 avril

Haaa!!!! NOOONNN!!!
J'ai perdue ma caméra... Encore!
Mais cette fois-ci pas moyen d'en acheter une autre...
Je ne pourais plus mettre de photos...
Je suis si déçue de ne pouvoir prendre en portrait ma binette angoissée quand je rentrerai dans l'avion qui me ramènera à Montréal...

je prends l'avion... DEMAIN!
je suis lá... APRÈS-DEMAIN!!

jeudi 28 février 2008

Je déménage !

27 février

J’avais décidé de faire du couchsurfing à Buenos Aires… Mes plans étaient faits. Un premier à un endroit et les 2 ou 3 soirs suivants, à un autre endroit.

J’arrivai à Buenos Aires à 10h10 le matin.
Mon couchsurfeur travaillait jusqu’à 19h30… voyant la température et la ville et tout le reste (je parle ici de mes bagages !) je décidai de me prendre un hôtel pour le premier soir et après ; on verrait bien !

Premier soir à l’hôtel, deuxième soir a l’hôtel car nous allions souper et prendre un verre, et troisième soir à l’hôtel car j’allais voir le match de foot.

Ma la troisième journée, je téléphonai tout de même à mon couchsurfeur… Dario.

Nous convenions de se rejoindre à l’hôtel après le match de soccer et d’aller souper ensemble.
Parfait !
Ce fût un excellent souper… et une excellente soirée en générale. Nous allions rejoindre de ses amis et nous arrêtions prendre un verre dans un endroit où nous pourrions prendre un drink, une spécialité d’Argentine !

C’est le lendemain, le dimanche que je déménageai chez Dario.
Nous passions d’abord l’après-midi dans le quartier San Telmo.
Le dimanche c’est la folie des antiquaires et des artisans. Joli quartier, mais un peu trop achalandé… on en parle dans le Lonely Planet… ça explique les centaines de touristes qui s’y trouvent !
En quittant le quartier, nous croisions un festival de rue… comme il y en a plusieurs dans différents quartiers.

Et, nous reprîmes la route.
Avant de rentrer, j’eu droit à un petit tour de ville… puis un arrêt à la maison familiale pour me procurer le double des clés. Je rencontrai ses frères…
En Argentine, on fait la bise… un baiser sur la joue droite. Entre homme ou entre femme, c’est la même règle pour tout le monde !

Et enfin, nous arrivions à l’appartement…
Wow ! J’eu le souffle coupé. Un vieil appartement sur trois étages… des plafonds hauts, un toit qui s’ouvre à la manivelle et une terrasse sur le toit… un appartement de rêve…

Situé un peu plus loin de la ville, je devrai prendre le taxi, l’autobus, le métro ; au choix.

Dario me donna quelques directives, et laissa sur la table, le premier matin, un petit message en espagnol et un atlas de la ville.
Il était un peu inquiet pour l’étrangère qui ne parle pas espagnol…

J’aurai passé 4 jours en compagnie de mon couchsurfeur et ces quatre jours ont passé très vite ! Nous avons passé nos soirées à discuter ne voyant pas les heures passées et oubliant parfois de souper ! Bien qu’ici on mange tard, je crois que de souper à minuit reste un peu trop tard !

Je ne sais que dire… un garçon de 29 ans, manager dans une compagnie qui fabrique des cartes magnétiques… un garçon sympathique et intéressant qui m’aura ouvert toutes grandes les portes de son appartement. Je suis même restée plus longtemps que prévu ! Et, oui; il est joli!

Ce fût une franchement bonne expérience et une belle rencontre, qui m’aura permis d’en apprendre plus sur l’histoire, la vie et la réalité de l’Argentine.

J’étais heureuse de comparer les habitations, les systèmes de gaz et toutes les petites choses de la maisonnée… Et j’aurai aussi appris plus d’espagnol qu’en restant à l’hôtel !

Demain je repars.

J’ai décidé de ne pas aller en Uruguay.
Je trouve que le temps va passer vite...
Et je sens l’urgence d’apprendre l’espagnol. J’ai trouvé une école de langue où je pourrai habiter… Je me dirige tranquillement vers Sucre en Bolivie où je prendrai mes cours d’espagnol... Tranquillement, je ne sais pas trop quels seront mes arrêts.

Ma rencontre avec Carlos Gardel.

26 févrierLe connaissez vous ? Connaissez-vous Carlos ?

Partie de chez Dario, je me dirigeai vers le métro, ma destination : les jardins japonais et le jardin zoologique.
J’avais la veille remarqué une grande muraille et un grand bâtiment… au soir, en discutant avec Dario, j’appris que c’était un autre cimetière, celui de Chacarita. Plus grand que celui de Recoleta, mais moins connu et surtout moins visité.

En arrivant au métro, je décidai d’aller faire un tour.
J’étais curieuse de voir si tous les cimetières de l’Argentine étaient comme celui de Recoleta…



Oui ! Vraiment… tout aussi beau !


Celui-ci comporte quelques petites rues étroites, mais aussi de grandes rues pour permettre aux voitures de circuler car 20 000 petites maisons s’y trouvent.



Je me sentais un peu triste dans ce cimetière, sentant plus l’endroit de « repos » que dans l’autre où des centaines de touristes circulaient. Alors que je marchais tranquillement, regardant le nom des familles, n’allant nulle part, je fis interrompis par un gardien.

Il parle d’abord beaucoup trop et beaucoup trop vite !!! Devant mon regard rempli d’incompréhension, il ralenti… je compris touristo !! « Si ! Si ! » .

Et je compris par la suite « Carlos Gardel »
« El cantador ? » dis-je ?
Puis un grand sourire s’afficha sur le visage de mon gardien... On parlait du même Carlos !
Nous partîmes sur les traces de Carlos.

Arrivée à la tombe, je fus surprise… Une femme se tenait debout sur le monument et fumait un cigarette ! « Franchement ! » me dis-je…

Le gardien me demanda mon appareil photo. Et il le remit à l’homme qui accompagnait la dame… et il mina comment monter sur la tombe et me dit de le faire… Je montai.
Et il me tendit une cigarette allumée.
Carlos fumait !



Voilà la coutume… offrir une cigarette à Carlos en échange d’une faveur. Je pouvais donc demander une faveur à Carlos !


Après la photo, la dame m’indiqua de laisser la cigarette entre les doigts du célèbre chanteur.
Je remerciai Carlos pour la future réalisation de ma faveur.
Le gardien m’invita à dîner… mais ne comprenant que quelques mots de son discours, je trouvai assez embêtant de prendre le dîner avec lui… Il me reconduit donc à la l’entrée principale, m’embrassant sur la joue droite comme les argentins le font.

Je pris le métro et me rendit finalement dans le quartier que je souhaitais visiter… le temps d’un dîner et déjà, l’après-midi avant passé…


Je ne suis finalement pas allée au jardin japonais, ni au jardin zoologique. Mais ma rencontre avec Carlos avait fait ma journée !

Le cœur n’a pas d’âge !

22 février

Vendredi soir nous voulions voir du tango. Alors nous partîmes à la recherche d’un des restaurants qui offrent des spectacles de tango gratuits.
Un, deux, puis trois arrêts, les spectacles étaient tous terminés.
Nous décidions d’aller un peu plus loin, au Café Tortini, une institution à Buenos Aires.
Ici aussi le spectacle était terminé. Mais affamés, nous restions tout de même.

Le décor était inspirant, les serveurs au nœud à papillon.
Je me laissai tenter par un steak. Il parait que les steaks de l’Argentine ne donnent pas leur place !
Bon, pour le steak résumons : j’ai demandé saignant, j’ai eu bien cuit. Alors, je ne peux pas dire que c’était bon.
A la table voisine, j’avais remarqué cette vieille dame. Petite, menue et fripée, elle avait l’air maligne !
Alors que nous nous dirigions vers le décor prévu pour la prise de photos, nous fîmes sa connaissance.
Alex tapa sur ses cuisses et spontanément, elle embarqua sur le jeune homme ! Nous étions mortes de rire et en même temps j’étais fascinée ! Elle était si dynamique. Elle blaguait en empoignant sa poitrine !
Elle fêtait son anniversaire, 80 ans. Elle venait de Sao Paulo au Brésil, elle parlait portugais… bien entendu, je ne comprenais pas un mot ! Mais, elle me parla un bon moment et fini la conversation en me serrant le menton et en m’embrassant !
Il était plus d’une heure du matin et elle avait l’air fraîche comme si elle venait de se lever !
Ce soir là je me dis que je voulais être une vieille comme ça !

Nous quittâmes le restaurant et nous allions à la découverte des bars de Buenos Aires.

La Caminito

25 février


Partie de chez Dario en fin d’avant-midi… ma journée d’aujourd’hui représentait un premier défi. Prendre un taxi jusqu’à la station de métro et de là prendre le métro… et par la suite, un autre autobus pour me rendre dans La Boca, un quartier de Buenos Aires, où je pourrais visiter la fameuse rue colorée vue sur toutes les cartes postales !

Le taxi, pas de problème, je demandai le nom de la station… et le conducteur me compris. Puis j’entrai dans la station de métro… il y avait des kiosques pour les billets d’autobus, pour les billets de train et j’étais pas trop certaine où me procurer mon billet… je tournai un peu en rond, regardant mon dictionnaire et préparant ma question.
Puis un garçon qui travaillait à l’un des kiosques de téléphone cellulaire, me fit signe… Bon ! J’avais l’air perdue !

Il décida de me reconduire aux tourniquets et utilisa sa passe de métro pour me faire passer ! Bon ! Ça commence bien ! Le métro est gratuit !
Changement de ligne au centre-ville et je descends. Puis je grimpe dans un autre taxi.

Le chauffeur veut faire la conversation… c’était très sympathique, on parle de tango, il me dit que j’ai de beaux yeux ! Ça j’ai compris !

Puis j’arrive à la rue Caminito.

Ha ! Enfin là voilà !


Je visite les kiosques d’artisanat et je rencontre Emil. Un joaillier argentin qui parle français. Il me propose une visite guidée de Buenos Aires car il étudie l’histoire de la ville. Malheureusement, on ne trouve un temps qui nous convient…

En sortant du marché d’artisanats, un bénévole du kiosque d’information touristique m’aborde…

Quoi ? Des cours de tango gratuits ? Je marche derrière lui…

Nous arrivons à une petite scène au centre d’une terrasse de restaurant ( !). Puis il me présente le professeur qui ne parle pas un mot anglais… je comprends maintenant que les cours de tango peuvent être donné là... sur la scène ! O.K… ? J’ai envie d’apprendre, mais je déclinai l’offre… J’avais envie d’apprendre dans un autre contexte !
Puis, je poursuis ma visite…Il y a du tango partout et il faut payer pour prendre des photos dans danseurs. Des boutiques de touristes, des cafés…
C’est joli, mais ça sent un peu trop la mise en scène pour touristes… ce qui me déçue un peu.

Je pris un café sur une terrasse et par autobus, je rentrai chez mon hôte, pour un souper aux enpaladas, livrés dans une boite de pizza!

mercredi 27 février 2008

Cimetière Recoleta.

Dimanche 24 février



J’ai tenté une première fois de visiter le cimetière, la vieille. En compagnie d’Helen, une touriste rencontré à l’auberge, nous avons marché et traversé de nouveaux quartiers, la ville est belle.
Nous prîmes notre temps en route pour prendre plusieurs photos.
Puis nous arrivions enfin au cimetière. Au mur entourant le cimetière.
Nous longions le mur, contournant le cimetière.
Décidément, nous n’étions pas partie du bon sens !
Arrivée près de l’entrée, nous constations que le temps avait passé beaucoup trop vite et que nous n’avions pas le temps de visiter ! Nous devions retourner à l’hôtel pour notre rendez-vous pour le match de soccer. Nous embarquions dans un taxi pour ne pas manquer le rendez-vous !

Prise 2, le lendemain, dimanche matin.
Nous partîmes plus tôt et nous nous rendions en taxi !
Nous arrêtions un moment à l’entrée de l’église pour regarder un bout de messe puis nous nous dirigions vers le fameux cimetière.
Fameux car il habite plusieurs anciens présidents et aussi Évita.
A l’entrée on nous offrit une carte. La bénévole une argentine dans la trentaine bavarde, exubérante et souriante nous confia qu’ils n’aimaient pas trop Eva Peron, mais que comme elle amenait beaucoup de monde au cimetière, il fallait quand même lui dire merci et aller la voir !
Puis nous entrâmes dans le cimetière.
Wow !
J’étais bouche bée.

Des petites maisons…un villages avec ces ruelles et ces petites maisons, des petites églises, des monuments…
Honnêtement j’étais sans voix. Je marchais plusieurs heures dans le cimetière.
C’est là, d’ailleurs, que je dis adieux à mon amie Helen, qui était plus pressée par le temps que moi.

Vraiment, les monuments étaient de toutes beauté.
Malgré le nombre de visiteurs, on sentait le grand calme de l’endroit.
Voici quelque images de ma visite de ce cimetière.























































La ferveur du stade.

23 fevrier

Cette fois-ci je ne pouvais pas passer à côté. J’ai manqué le rugby en Nouvelle-Zélande, je n’allais pas manquer le soccer en Argentine.
200 pesos. 70 dollars canadiens.
Je m’en fou, l’expérience n’a pas de prix.
Je crois que finalement c’est la devise de mon voyage !

On nous prend à l’hôtel, on nous conduit, nous accompagne au match et on nous ramène.
Le petit autobus fait le tour de trois hôtels, nous sommes en route pour le stade.
Le match est dans un stade de La Boca, un quartier assez pauvre de Buenos Aires, l’allure de la ville est différente, fini les riches batisses style européen des quartiers visités précédemment, nous sommes dans les quartiers populaires d’Amérique du sud.

Nous approchons, tous les piétons portent des chandails aux couleurs de l’équipe locale ; bleu et blanc.
Beaucoup d’agents de sécurité, beaucoup de policiers.
L’autobus est autorisé dans le stationnement.
Nous recevons les directives de notre guide.

Il va nous remettre les billets, les mettre dans un endroit sécuritaire.
Ne pas sortir l’appareil photo avant d’être entrée dans le stade et rester en groupe.
Nous DEVONS encourager l’équipe locale, et ne pas faire AUCUN bruit, aucun encouragement pour l’équipe adverse.
Il est très sérieux.

Je ne le trouve pas rassurant, mais je me rappelle ma lecture de mon guide de voyage…
Il conseille de ne pas se balader dans ce quartier seul, même de jour et de ne pas sortir son appareil photo si on est dans la section admission générale. Bon, je ferai attention.

On reste en groupe, notre petit groupe de très affiché « Touristes », comporte 8 personnes.
Il nous demande d’attendre dans un coin, le temps qu’il parle aux gardiens de sécurité.
Nous traversons maintenant les 8 policiers qui surveillent l’entrée.

J’adore les stades.
Je suis même émue quand je rentre au Stade Olympique !
Un grand stade. Un grand terrain séparé des estrades par une tranchée remplie d’eau, des clôtures, des babelés.
Les gens chantent déjà, acclamant leur équipe. Racing est l’équipe, son surnom : La academia. La section admission générale est déjà remplie plus qu’au trois quart.

Puis tranquillement le stade se rempli.
On chante de plus en plus fort, le point dans les airs et on danse.
Wow ! là mon émotion était à son comble ! J’avais les yeux dans l’eau.
Pouvoir sentir le coeur de ce quartier populaire battre au rythme de leur équipe. Je suis certaine que dans la tête et dans le cœur de ces milliers d’hommes, rien d’autre d’autres n’existait.
J’ai vu des élans de passion.
Le soccer est une affaire sérieuse en Argentine. Nombreux sont ceux qui portent un tatouage de leur équipe. Et les bagages entre partisans de clubs sont affaires courantes.

Le match était bon bien entendu, mais j’ai passé plus de temps à regarder la foule, les installations, les enfants jouer au soccer durant que s’exerçaient de l’autre côté du mur.

Le match fut nul. Je n’eu la chance de voir la foule crier pour un but… mais je peux facilement imager quelle aurait été la fête.
La musique se termina et les gens arrêtèrent de chanter après la dernière minute de jeu. C'est-à-dire que plusieurs d’entre eux ont chanté durant tout le match. Et quand tout le stade s’y mettait… l’énergie était vibrante.

Nous attendions une quinzaine de minutes avant de quitter nos sièges pour ne pas être dans le trop gros de la circulation, et que s’il y a des émeutes ou de la bagage, c’est habituellement dans cette période que les incidents arrivent.

Bien entendu, on ne vend pas d;alcool... et la securite est presente!

Je fus plus qu’heureuse d’avoir assisté à ce match. Mais la prochaine fois, je ne serai pas assise dans la section pour touristes, je serai accompagnée et dans la section populaire. Je crois que mon guide mettait beaucoup d;avertissement pour être bien certain que rien ne se produise... après tout... on a payé un peu pour ça...
Le lendemain, dans la section des sports du journal, on parlait du match. En fait, des 24 pages du cahiers des sports, 14 etaient reservees pour le soccer. Il n;y a pas á dire, c;est LE sport!