Partie de chez Dario, je me dirigeai vers le métro, ma destination : les jardins japonais et le jardin zoologique.
J’avais la veille remarqué une grande muraille et un grand bâtiment… au soir, en discutant avec Dario, j’appris que c’était un autre cimetière, celui de Chacarita. Plus grand que celui de Recoleta, mais moins connu et surtout moins visité.
En arrivant au métro, je décidai d’aller faire un tour.
J’étais curieuse de voir si tous les cimetières de l’Argentine étaient comme celui de Recoleta…
Oui ! Vraiment… tout aussi beau !
Celui-ci comporte quelques petites rues étroites, mais aussi de grandes rues pour permettre aux voitures de circuler car 20 000 petites maisons s’y trouvent.
Je me sentais un peu triste dans ce cimetière, sentant plus l’endroit de « repos » que dans l’autre où des centaines de touristes circulaient. Alors que je marchais tranquillement, regardant le nom des familles, n’allant nulle part, je fis interrompis par un gardien.
Il parle d’abord beaucoup trop et beaucoup trop vite !!! Devant mon regard rempli d’incompréhension, il ralenti… je compris touristo !! « Si ! Si ! » .
Et je compris par la suite « Carlos Gardel »
« El cantador ? » dis-je ?
Puis un grand sourire s’afficha sur le visage de mon gardien... On parlait du même Carlos !
Nous partîmes sur les traces de Carlos.
Arrivée à la tombe, je fus surprise… Une femme se tenait debout sur le monument et fumait un cigarette ! « Franchement ! » me dis-je…
Le gardien me demanda mon appareil photo. Et il le remit à l’homme qui accompagnait la dame… et il mina comment monter sur la tombe et me dit de le faire… Je montai.
Et il me tendit une cigarette allumée.
Carlos fumait !
Voilà la coutume… offrir une cigarette à Carlos en échange d’une faveur. Je pouvais donc demander une faveur à Carlos !
Après la photo, la dame m’indiqua de laisser la cigarette entre les doigts du célèbre chanteur.
Je remerciai Carlos pour la future réalisation de ma faveur.
Le gardien m’invita à dîner… mais ne comprenant que quelques mots de son discours, je trouvai assez embêtant de prendre le dîner avec lui… Il me reconduit donc à la l’entrée principale, m’embrassant sur la joue droite comme les argentins le font.
Je pris le métro et me rendit finalement dans le quartier que je souhaitais visiter… le temps d’un dîner et déjà, l’après-midi avant passé…
Je ne suis finalement pas allée au jardin japonais, ni au jardin zoologique. Mais ma rencontre avec Carlos avait fait ma journée !
1 commentaire:
"el cantante" aurait ete plus correct!
Enregistrer un commentaire