Avez-vous lu?


Voyez les deux premières parties de mon voyage à:
http://www.annyaucanada.blogspot.com/
www.annychezleskiwis.blogspot.com/

Je reviens bientôt: 30 avril

Haaa!!!! NOOONNN!!!
J'ai perdue ma caméra... Encore!
Mais cette fois-ci pas moyen d'en acheter une autre...
Je ne pourais plus mettre de photos...
Je suis si déçue de ne pouvoir prendre en portrait ma binette angoissée quand je rentrerai dans l'avion qui me ramènera à Montréal...

je prends l'avion... DEMAIN!
je suis lá... APRÈS-DEMAIN!!

dimanche 30 mars 2008

La Paz


30 mars

Depuis plusieurs jours je suis à La Paz.
Arrivée ici, j’ai rencontré tous les québécois que je n’ai pas rencontrés depuis que je voyage !
J’ai passé de bons moments.
Un tour de ville avec Loic, un gars de Montréal.
Puis, je retrouve, Renay et Jay, les amis du tour dans le désert.
Puis Christophe un français.
Et Angélique, un ange, une autre française.

J’ai reçu un courriel de mon amie Sophie qui me parle d’un concours de jeunes cinéastes… Voilà ! Je suis sur une nouvelle lancée !
Angélique a rencontré au cours des dernières semaines un groupe de gamins cireurs de chaussures… et croyez-le ou non, en quelques jours, elle acceptait de devenir la marraine de l’un des jeunes. Wow ! Je vous reparlerai d’elle… Angélique, la fée marraine.

Mais, ce qui fait que mes derniers jours ont été occupés à rencontrer et à suivre ces gamins. Je suis allée au foot, je suis allée à la Maison des jeunes, je les ai suivi dans leur milieu de travail.
Ils portent des cagoules pour ne pas être reconnus… un bolivianos pour une paire de chaussures. Ce n’est rien, rien, rien.

Ils sont le sujet de mon film.

Demain, je pars pour Copacobana… Enfin !
J’ai beaucoup aimé La Paz, même si je n’ai pas visité.
J’en reparle et je mets des photos, mais pour l’instant, je dois y aller. Encore !

Je respire l'altitude

Depuis que je suis ici, je cherche mon air.
On fait trois pas, on monte des escaliers et il faut reprendre son souffle.
Puis, je me rends compte que je retiens ma respiration, je bloque ma respiration… et quand je recommence à respirer… je cherche mon souffle.
Intéressant…
Puis je me remémore mes objectifs de départ… encore ces objectifs !

Apprendre à respirer.

Je suis au parfait endroit.
L’altitude me relance dans mes objectifs.
Je me concentre sur ma respiration.
Je respire à 4000 mètres d’altitude.
Je prends mon souffle.
Je trouve un autre rythme.

Remplis de beauté

26 mars

Je suis en route pour La Paz. Seule touriste dans mon autobus, j’entends à l’extérieur les vendeuses de billets d’autobus crier : « à La Paz à La Paz à La Paaaaaz !» ou encore : « cochamambaaa, Cochamambaaaaa… ! »
J’ai repris des forces, je me sentais fatiguée. « début de gastro », depuis les derniers jours.
La Paz m’excite, puis ensuite Copacobana et le Lac Titicaca.

Je retrouve mon énergie, cela me rend heureuse.
J’ai voyagé quelques jours avec Hannah, une australienne, puis Chirs un américain et Ren et Jay, un couple heureux, amoureux et sympathique.
Maintenant, je me rends compte que ce n’est pas de voyager avec quelqu’un qui était mon besoin… Ce que je ressentais était l’ennuie.
C’est donc ça l’ennuie !
Je ne suis pas une ennuyeuse…
Aujourd’hui je suis heureuse de m’ennuyer !

Le bon côté de voyager à deux, c’est la sécurité. Je prends peu de risque seule… Mes soirées sont forcément plus animées à deux !

Durant ma baisse d’énergie et de motivation, j’ai crains un moment, qu’au cours des derniers mois, mes yeux s’étaient remplis de beauté, comme s’ils étaient pleins. Que ma section « beaux paysages » s’était remplie.

Dans l’autobus on crie « Vamos ! » et on tape du pied pour dire au chauffeur de partir.

L’ennuie, ma baisse d’énergie et de motivation, ma section « beaux paysages » remplie et ces gens que je ne trouve pas sympathique… voilà que je découvre que ces éléments sont parties de mon choc culturel ! Ce fameux choc culturel… Que je l’attendais !

Je trouvais que les gens de la Bolivie n’étaient pas sympathiques, je m’en excuse.
Je crois maintenant qu’ils vivent simplement, eux aussi à leur façon, un choc culturel… Ils ne sont pas envahis de touristes, une bonne partie de la population ne parle pas espagnol ou très peu. Ils parlent Quechua ou Aymara. Ils sont de cultures ancestrales et traditionnelles. Ils ne sont pas curieux, ils sont méfiants. Leur méfiance me rendait insécure.
Mais maintenant, ça va.

Je sais qu’il est possible que j’aie un choc culturel au retour. Il est possible que je réalise que mon rythme de croisière était bien différent, il est possible que je réalise que j’ai beaucoup changée et que le monde n’a pas changé. Montréal sera Montréal à mon retour. L’avantage est que j’aime Montréal ! Heureusement !
Je me prépare. Je ne veux pas vivre la grande déprime du voyageur qui rentre. Je veux être heureuse de rentrer.

J’aimais ma vie avant de partir, je ne vois pas de problème d’y revenir, mais par ailleurs, je veux à tous prix intégrer mes nouveaux apprentissages. Ne me ramenez pas où j’étais. Ouvrez-moi la porte.

Bien entendu, mon cerveau bouillonne de possibilités pour mon retour.
Mais quelle sera ma suite ?

lundi 24 mars 2008

Anny à la mine


Partie de Sucre, direction Potosi.
En attendant Hannah, l’australienne rencontrée à Tarabuco ; j’explore la ville.
Le soleil descend tranquillement sur cette petite ville de mineur situé à plus de 4000 mètres d’altitude, la ville la plus haute du monde.
Je me permis même une balade sur le toit d’une église au coût de 5 bolivianos.

En soirée, en nous promenant dans la ville, cherchant un endroit pour souper, nous avons croisé une profession… je crois que c’est le nom.
La semaine sainte en Amérique du sud…
Il y avait un fanfare, des prêtes, des écoliers et des militaires. On promenait Jésus et sa croix à travers la ville. Et on ferait de même pour le reste de la semaine ; entre la croix et la résurrection.


A 8hre le lendemain matin, nous étions prête pour une visite de la mine de Potosi… Ayoye !
La mine est exploitée depuis plus de 400 ans, il y avait beaucoup d’argent, aujourd’hui c’est principalement du zinc (seulement 20% d’argent). La mine est une coopérative, 15 000 travailleurs ; que des mineurs, aucun ingénieur, aucun géologue. On y travaille de générations en générations, à partir de 10 ou15 ans… et l’espérance de vie est autour de 50 ans.
Nous avons rencontré le plus vieux mineur de la mine qui allait fêter ses 60 ans…

Premier arrêt pour nous procurer tous les équipements nécessaires. Pantalon, manteau, bottes, casque et lampe frontale.

Nous partions ensuite vers le marché des mineurs, pour faire l’achat de cadeaux pour les mineurs. Dynamite, boisson gazeuse, feuille de coca (et alcool à 96%, mais seulement le vendredi.). Dans la mine les mineurs ne mangent pas: feuilles de coca et boisson gazeuse.

Puis nous nous dirigions vers l’usine de transformation des minéraux.
Tous semblaient près à tomber en morceaux… les travailleurs tendaient leur sac, prêt à recevoir une poignée de feuille de coca, comme si c’était l’halloween.

Puis enfin nous arrivons à la mine.
Un rail pour les chariots qui menait à une petite entrée. Attention là, il y a un trou, attention ici il ne faut pas toucher…
Je n’en revenais pas de voir combien c’était archaïque…tout est par travail manuel, les hommes tirent et poussent les chariots remplis de roche…

On visita d’abord le musée où on rencontra le diable de la mine et on poursuivi la visite, premier niveau, deuxième niveau, troisième niveau… la poussière se faisait de plus en plus présente, l’air était difficile à respirer… et alors que je m’apprêtai à traverser un tunnel pas plus grand qu’un glissade ronde dans des jeux pour enfants…je ne me sentie pas bien, je manquais d’air, je me découvrais un petit côté claustrophobe…
Je perdais soudainement tout mon entrain de me trouver dans cette mine.
Je ne m’amusais plus.
J’avais vraiment de la difficulté à respirer, petite crise de panique à l’horizon… Le guide rebroussa chemin, me souffla de l’air dans le visage, ce qui me permettait de respirer et de me clamer… Je poursuivi la visite, mais je ne m’amusai pas…
Je sacrais et jurais en français ! Ce qui fit bien rire Hannah, l’australienne, qui ne comprenait pas mais qui devinait !
Je ne trouvais rien d’extraordinaire de voir ces centaines de travailleurs travailler à tâtons. Refusant l’aide d’ingénieurs et de géologues, préférant y aller par expérience… Ce trouvait désolantes les conditions dans lesquelles ils travaillent et que des enfants y soient.

J’étais contente de voir la lumière au bout du tunnel…
La visite se termina par l’exposition de dynamite. Les guides allumaient et préparaient les petits paquets et partirent à la course pour aller les porter plus loin dans le champ. La vibration est des plus impressionnante.

J’étais finalement bien heureuse d’enlever mon kit de mineur et de reprendre mes habits de fille de ville.

Puis le guide me demanda si je voulais l’aider à traduire la visite en français… j’acceptai !
Je rejoins donc mon guide pour faire la traduction de la vente et de la visite de la mine en français ! J’enregistrai ma voix sur le radio cassette ; il en ferait l’étude !

J’eu droit à un souper et un bière, où j’appris beaucoup sur la vie en Bolivie. Le service militaire, la vie de famille, les jeunes travailleurs, la corruption et la difficulté de se sortir de ce milieu pauvre et limité.

Je quittai Potosi, le jour suivant, 7 heures d’autobus sur des routes de terre, direction Uyuni. Trouver une expédition dans le désert de sel et partir le jour suivant était l’objectif !

jeudi 20 mars 2008

Le Salar, l'internet et ma van

Dans quelques minutes, je pars pour le Salar d'Uyuni, un désert de sel! Une expédition de 3 jours... J'ai hâte de voir!
Je n'arrive pas à mettre mes photos et mes autres textes en ligne car personne ne veut que j'utilise ma clé USB!!!

** Je cherche aussi deseperément une place pour staionner ma van... Encore! Elle doir être stationnée pour le 25 mars... Alors, si vous connaissez un endroit... Prière de me faire signe!
MERCI! MERCI! MERCI!
Bouteille de vin au retour pour faveur obtenue!

mardi 18 mars 2008

Carnaval de Tarabuco

16 mars

Tous les dimanches, c’est la fête à Tarabuco ! Ce qui avant était un marché pour les gens de la montagne, est maintenant un gros marché pour les touristes ! Tout de même, je ne voulais pas manquer la visite de ce petit village montagnard.
Surtout que ce week-end, ce n’était pas que le marché habituel…C’était le festival annuel de Tarabuco…

Vendredi, après mes 8 heures d’espagnol, je quittai l’école en réglant la facture trop élevée, et je me dirigeai vers l’hôtel.

Premièrement, la chambre comprenait 4 lits et 5 réservations… ce fût d’abord le rallye pour me trouver un lit. Finalement, c’est l’une des personnes qui était en train de s’installer qui quitta la chambre… C’était bien plate pour elle, mais je préférai de beaucoup, la chambre à 4 lits, que le petit dortoir à 6 lits !

En arrivant à l’hôtel, je regardai le babillard des activités proposées… Tarabuco. Parfait ! C’était un peu plus cher qu’un autre endroit que j’avais vu, mais je n’aurais pas besoin de courir pour le billet, ni pour le départ !
Finalement, la dame de la réception me présenta à Pablo… Il me parla d’un week-end, un départ samedi, un retour dimanche… hum… je n’avais pas prévu dormir à Tarabuco, mais pourquoi pas !
Le tout était organisé par des étudiants en tourisme. Un autobus, 15 touristes, un endroit pour dormir, un party le samedi soir, la fête du dimanche et le retour en autobus le dimanche en fin d’après-midi… 15 dollars… 115 bolivianos… ok ! J’y vais.

Le samedi en attendant le départ pour Tarabuco, je me baladais dans la ville, encore une fois, cette fois-ci marchant jusqu’à l’observatoire de la ville, près de l’église de Recoleta. Je marchai en compagnie de Stephan… vous serez surpris…Un allemand ! L’observatoire donnait un point de vue intéressant sur la ville. Des enfants jouaient au soccer, il y avait un marché, comme toujours et comme partout.
On y vend des tissus colorés, des sacoches, des chapeaux, des mitaines…

Puis 4 heures arriva : départ pour Tarabuco.
Dans notre petit autobus, nous parcourions la route à travers les montagnes, durant 1h45. Cette fois-ci contrairement à la dernière fois, la route était pavée et me semblant 100 fois plus sécuritaire.
Le long de la route, un tuyau rouillé sur pilotis, qui ne semblait pas plus grand que 10 ou 15 centimètres de diamètre : le système d’aqueduc… l’eau.

Puis Tarabuco.
Un parc au centre de la ville, et des commerçants tout autour.
On nous amena vers notre chambre.
Une pièce d’environ 12 pieds par 12 pieds… pour nous 15 ! Le bon côté des choses c’est que nous n’aurions pas froid. Notre guide nous trouva quelques couvertures pour mettre sur le sol… Nous étions véritablement cordés !

Puis nous eûmes quelques directives… Principalement sur la prise de photos… La règle était simple… pas de photos des gens, des plans larges… Si non, il faut demander et payer. Il faut s’attendre à payer au moins 10 bolivianos pour une photos… ceux qui veut dire autour de 1.40$.

Je résumerai ensuite le samedi soir bien rapidement… je ne m’en souviens pas.
Stéphan et moi avions décidé d’acheter de l’alcool ensemble… au supermarché, nous nous laissions tenter par un alcool local, Sarghini, quelque chose comme ça… je demandai à un commis… on mélange ça avec du sprite. Parfait…
Je n’ai pas bu beaucoup… mais je présume que ce n’est pas un alcool qui me va ! Nous mélangions le contenu d’une bouteille de 500 ml. Moitié alcool, moitié sprite… Je n’ai que des brides de ma soirée… et honnêtement, je n’ai pas souvenir que ceci me soit arrivée avant !

Nous étions tous très maganés au matin… je crois que l’altitude ne devait pas aider…

Je passai une partie de la matinée à dormir dans le parc en compagnie d’une australienne, en aussi mauvais état… Notre seul divertissement du matin, fût de la barbe à papa. Et retrouvant des forces peu à peu, nous nous aventurions dans le Carnaval.

Plusieurs communautés étaient représentés, costumes traditionnels, danses traditionnelles. Il y avait vraiment beaucoup de monde. Et plusieurs locaux dans leurs habits du dimanche.
Ma journée à Tarabuco se résume ainsi… magasinage, sieste et observations de costumes et de danse. Des costumes colorés et complexes.

Et le magasinage… il faut négocier… je n’ai pas négocier ! Je devrais me pratiquer et voir ça comme un jeu, car je me fais avoir !!
J’étais déçue d’être en si mauvaise condition et de ne pas profiter d’avantage de ce Carnaval annuel, et attendu, d’avantage…

Je rêve tout le temps

18 mars

Ces temps-ci je rêve tout le temps.
Des rêves lucides où je suis impliquée et active.
Des situations concrètes et réalistes qui impliquent des gens que je connais.
Rien de stressant, rien de particulièrement excitant.

Je rêve tellement qu’au matin j’ai parfois l’impression de ne pas avoir dormi et d’avoir parlé toute la nuit !

Je rêve de situations de voyage, de marche en montagne, des marchés, de rallyes en forêt…

J’ai rêvé à mon ancien travail au cégep la semaine dernière… Je les visitai à mon retour et je constatais ce qui avait changé, c’était l’heure du lunch.
Je parlais avec les secrétaires de mon blog… j’entendais les voix très clairement.
Uniquement mon ancien bureau qui avait l’air plus grand.

J’ai aussi rêvé que je faisais du vélo à Montréal.
Je rêve tellement que je me lève fatiguée au matin

Ma surprise!

Assise dans le seul resto que j’ai trouvé avec une connexion internet sans fil, je regardais le menu et décidai de me laisser tenter par un met typiquement bolivien.
Je ne comprenais pas trop ce que ce comportait… surtout, je n’avais aucune idée de la façon que les ingrédients pouvaient être apprêtés et présentés…
Quelle fût ma surprise !
Une poutine !
On aurait dit une poutine ! Et, mise à part qu’il n’y avait pas de fromage… le goût m’était très familier !

lundi 17 mars 2008

Sur le chemin de l'école

Voilà !

Ma semaine de cours d’espagnol est terminée. Je l’attendais, mais il me reste tellement de choses à étudier !
Une semaine de 20heures de classe en 4 jours ! De la théorique, que de la théorie ! Surtout des verbes ; le présent et tous ces verbes irréguliers, le passé, le futur simple, le conditionnel, et eux aussi avec tous leurs irrégularités et leurs exceptions.

Ce fût une semaine bien tranquille…je n’ai pas écrit.
J’allais à l’école soit de 8h30 à 12h30 ou de 14h30 à 18h30. Avant ou après mes cours, en bonne étudiante, j’ai fait mes devoirs et mémorisé du vocabulaire. Aussi, j’allais au lit très tôt. Je crois que l’altitude m’affecte, je suis toujours fatiguée.

Je débutai donc mes cours mardi matin. Et après la classe, un taxi venait me chercher pour me reconduire à la maison de ma famille.
Gabriella, jeune demoiselle de 14 ans était dans la voiture, elle est la fille de la famille.
Puis je rencontrai Maglene, la mère.
Et Larufi, la jeune domestique de 16 ans, une jeune native dans ces habits traditionnels. Je la trouvai vraiment très jolie.
Je constatai que j’étais accueilli par une famille assez aisée…

Ma chambre ; grande chambre, lit double et téléviseur…

Puis se joignirent à nous pour le dîner une vieille dame et une autre jeune fille ; des voisines.

La jeune cuisinière mangea à part, assise au comptoir.
Je fis bien rire toute la tablée par mes quelques mots d’espagnol, particulièrement Larufi, qui moi, m’intriguai.
Le repas; délicieux et abondant.

Puis, je rencontrai les autres voisins, et je revu le chauffeur de taxi, les enfants, la cour pleine de chiens, un figuier et un autre arbre à fruits que je ne connais pas et dont j’oublie le nom.

Je partais donc tous les matins avec mon sac d’école sur le dos. En route, j’ai pris des photos.

Mes cours d’espagnol ont été assez décevants, je pense… un point positif est probablement que mon enseignant me parla beaucoup de la situation en Bolivie. Les peuples indigènes, l’éducation, le système de santé, la corruption, la politique…
Je pensais apprendre davantage… mais mes attentes n’étaient peut-être pas réalistes…
Je me suis sentie le cerveau en bouillie plus d’une fois !
Faut dire que j’utilisait l’anglais pour apprendre l’espagnol et que je prenais mes notes et cherchaient les traductions en français… et je ne suis pas patiente pour apprendre ce genre de choses…

Je restai que trois nuits dans ma famille et je décidai de retourner à l’hôtel pour le weekend ; voir d’autres voyageurs et aussi me sentir un peu plus libre...

Je ne rencontrai jamais le père de la famille où j’habitai et mes cours d’espagnol m’ont coûté plus cher que prévu ! Elle avait une erreur en me donnant les prix ! Bon, j’ai payé, mais je me trouvais bien naïve de ne rien dire !
Alors, ce fût une semaine bien tranquille. Rien de bien palpitant ! Je n’ai pratiquement pas visité la ville…
Maintenant ce qu’il me reste à faire c’est ÉTUDIER, pour rentabiliser mon investissement !

Je commence à penser à prendre mes pilules pour l’altitude… me sentir moins fatiguée et retrouver un peu mon humeur !