Cette fois-ci je ne pouvais pas passer à côté. J’ai manqué le rugby en Nouvelle-Zélande, je n’allais pas manquer le soccer en Argentine.
200 pesos. 70 dollars canadiens.
Je m’en fou, l’expérience n’a pas de prix.
Je crois que finalement c’est la devise de mon voyage !
On nous prend à l’hôtel, on nous conduit, nous accompagne au match et on nous ramène.
Le petit autobus fait le tour de trois hôtels, nous sommes en route pour le stade.
Le match est dans un stade de La Boca, un quartier assez pauvre de Buenos Aires, l’allure de la ville est différente, fini les riches batisses style européen des quartiers visités précédemment, nous sommes dans les quartiers populaires d’Amérique du sud.
Nous approchons, tous les piétons portent des chandails aux couleurs de l’équipe locale ; bleu et blanc.
Beaucoup d’agents de sécurité, beaucoup de policiers.
L’autobus est autorisé dans le stationnement.
Nous recevons les directives de notre guide.
Il va nous remettre les billets, les mettre dans un endroit sécuritaire.
Nous recevons les directives de notre guide.
Il va nous remettre les billets, les mettre dans un endroit sécuritaire.
Ne pas sortir l’appareil photo avant d’être entrée dans le stade et rester en groupe.
Nous DEVONS encourager l’équipe locale, et ne pas faire AUCUN bruit, aucun encouragement pour l’équipe adverse.
Il est très sérieux.
Je ne le trouve pas rassurant, mais je me rappelle ma lecture de mon guide de voyage…
Il conseille de ne pas se balader dans ce quartier seul, même de jour et de ne pas sortir son appareil photo si on est dans la section admission générale. Bon, je ferai attention.
On reste en groupe, notre petit groupe de très affiché « Touristes », comporte 8 personnes.
On reste en groupe, notre petit groupe de très affiché « Touristes », comporte 8 personnes.
Il nous demande d’attendre dans un coin, le temps qu’il parle aux gardiens de sécurité.
Nous traversons maintenant les 8 policiers qui surveillent l’entrée.
J’adore les stades.
Nous traversons maintenant les 8 policiers qui surveillent l’entrée.
J’adore les stades.
Je suis même émue quand je rentre au Stade Olympique !
Un grand stade. Un grand terrain séparé des estrades par une tranchée remplie d’eau, des clôtures, des babelés.
Un grand stade. Un grand terrain séparé des estrades par une tranchée remplie d’eau, des clôtures, des babelés.
Les gens chantent déjà, acclamant leur équipe. Racing est l’équipe, son surnom : La academia. La section admission générale est déjà remplie plus qu’au trois quart.
Puis tranquillement le stade se rempli.
On chante de plus en plus fort, le point dans les airs et on danse.
Wow ! là mon émotion était à son comble ! J’avais les yeux dans l’eau.
Pouvoir sentir le coeur de ce quartier populaire battre au rythme de leur équipe. Je suis certaine que dans la tête et dans le cœur de ces milliers d’hommes, rien d’autre d’autres n’existait.
J’ai vu des élans de passion.
Le soccer est une affaire sérieuse en Argentine. Nombreux sont ceux qui portent un tatouage de leur équipe. Et les bagages entre partisans de clubs sont affaires courantes.
Le match était bon bien entendu, mais j’ai passé plus de temps à regarder la foule, les installations, les enfants jouer au soccer durant que s’exerçaient de l’autre côté du mur.
Le match fut nul. Je n’eu la chance de voir la foule crier pour un but… mais je peux facilement imager quelle aurait été la fête.
La musique se termina et les gens arrêtèrent de chanter après la dernière minute de jeu. C'est-à-dire que plusieurs d’entre eux ont chanté durant tout le match. Et quand tout le stade s’y mettait… l’énergie était vibrante.
Nous attendions une quinzaine de minutes avant de quitter nos sièges pour ne pas être dans le trop gros de la circulation, et que s’il y a des émeutes ou de la bagage, c’est habituellement dans cette période que les incidents arrivent.
Bien entendu, on ne vend pas d;alcool... et la securite est presente!
Je fus plus qu’heureuse d’avoir assisté à ce match. Mais la prochaine fois, je ne serai pas assise dans la section pour touristes, je serai accompagnée et dans la section populaire. Je crois que mon guide mettait beaucoup d;avertissement pour être bien certain que rien ne se produise... après tout... on a payé un peu pour ça...
Le lendemain, dans la section des sports du journal, on parlait du match. En fait, des 24 pages du cahiers des sports, 14 etaient reservees pour le soccer. Il n;y a pas á dire, c;est LE sport!
Je fus plus qu’heureuse d’avoir assisté à ce match. Mais la prochaine fois, je ne serai pas assise dans la section pour touristes, je serai accompagnée et dans la section populaire. Je crois que mon guide mettait beaucoup d;avertissement pour être bien certain que rien ne se produise... après tout... on a payé un peu pour ça...
Le lendemain, dans la section des sports du journal, on parlait du match. En fait, des 24 pages du cahiers des sports, 14 etaient reservees pour le soccer. Il n;y a pas á dire, c;est LE sport!
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