Avez-vous lu?


Voyez les deux premières parties de mon voyage à:
http://www.annyaucanada.blogspot.com/
www.annychezleskiwis.blogspot.com/

Je reviens bientôt: 30 avril

Haaa!!!! NOOONNN!!!
J'ai perdue ma caméra... Encore!
Mais cette fois-ci pas moyen d'en acheter une autre...
Je ne pourais plus mettre de photos...
Je suis si déçue de ne pouvoir prendre en portrait ma binette angoissée quand je rentrerai dans l'avion qui me ramènera à Montréal...

je prends l'avion... DEMAIN!
je suis lá... APRÈS-DEMAIN!!

mardi 29 avril 2008

C'est la!

Je voulais juste vous dire que j'avais hate de vous dire la suite!
(pas d'accent sur le clavier)
Je vous embrasse!

lundi 28 avril 2008

On se calme!

Pouvez-vous croire?
Il me reste un jour de plus que ce que je pensais!
Je sais pas d'où je tenais l'idée, mais j'étais absoluement certaine que je prenais l'avion le 29 à une heure du matin... c'est á dire dans quelques heures!
Quelle fût ma surprise ce matin de constater que mon avion est le 29, mais á 11h50 du soir!
Il me reste un jour!
Aujourd'hui, j'ai hâte de rentrer... Les messages d'acceuil de mes amies, les emplois alléchants que vous me partager, une conversation téléphonique avec mon père.
J'ai hâte de vous voir!
J'ai tellement hâte d'embrasser Sophie à l'aéroport!
De m'installer dans le Parc Lafontaine!
Et pourquoi pas manger une poutine de la Banquise!
J'ai hâte de pousser la porte de mon appartement.
De voir mes plantes... sont-elles vivantes?
J'ai hâte de répondre au téléphone!
J'espère qu'il fera beau.

Sur le point

27 avril

Je suis sur le point de rentrer… ici, je passe ma dernière nuit.
Demain, entre la nuit et le jour, à 1 heure du matin, je m’envole.
Je vais vers Montréal.

Mes derniers jours ici, me fournissent les raisons de rentrer, et les messages de mes amies ouvrent les portes de mon retour. Si vous saviez comme j’aime mes amies.

Hier, alors que je parlais avec mon couchsurfeur… un peu ivre, car nous célébrions son anniversaire.
J’eu une véritable envie de pleurer en parlant de ces amies que j’aime tant.
Elles sont ma famille. Elles sont celles qui me connaissent sous toutes mes facettes. Elles sont celles à qui je me montre sans couverture, sans prétention. Elles sont celles qui m’ont vue grandir et devenir. Celles qui m’ont tenu la main ou botté les fesses.
Celles qui parfois ont su me faire de la peine pour me faire avancer. Celles qui ont su me faire sourire malgré les bas les plus bas.
J’aime mes amies.


Je suis à Lima depuis deux jours.
Je n’ai pas visité la ville.
Le plaisir ou le malheur du couchsurfing, je ne saurais dire.
Mais, je ne connais pas beaucoup de touriste qui ont mangé de la ceviche dans l’arrière-boutique d’un café-internet (qui soit dit en passant ne vend pas de café !) avec une famille péruvienne, le jour d’un anniversaire.
Je découvre les coutumes et les mœurs ; je parle espagnol.
Je me balade dans les quartiers où les touristes ne se rendent pas.
Je ne le vois pas… mais eux me voient !


Je suis allée lancer des roches à la mer.
Je lui ai fait mes dernières demandes.
Dans le port de Lima ; de grands canons, ceux de la guerre contre l’Espagne.
Ces canons me rappellent Québec.
Un jeune garçon grimpe le canon. Levant les bras vers le ciel, il s’écrit « Yo soy libre !»
Il me touche droit au cœur.
« Je suis libre. »
Oui, voilà.
Je suis libre.


Quand, je pense à la mer, je pense aussi à ma mère. Grâce à mon frère.
David.
Le jour des funérailles de ma mère ; mon frère avait lu un texte qu’il avait composé. Un texte vraiment riche, la décrivant, avec son pied dansant, et la comparant à la mer.
Y étiez-vous ? Vous souvenez-vous de ce texte, de ce moment si émouvant.

Il faut parfois creuser pour se souvenir.
Où trouvons nous la force dans ces moments ?
Où trouvons nous la force de téléphoner à toute la famille pour leur annoncer la nouvelle ?
Où trouvons nous la force de choisir une petite culotte ou d’aller choisir un bas de nylon à la pharmacie pour celle qui sera alitée pour la dernière fois ?

Les moments difficiles nous rendent plus forts. D’accord.
Mais les moments difficiles nous révèlent un force qui sommeille.
Est-ce que de l’adrénaline ?
Est-ce possible de dompter cette force ?
Est-ce simplement que de la maîtrise de soi ?

D’accord, je divague, je dérive.
Mais quand vous connaîtrez l’évènement, le sentiment, nous en reparlerons.
Quand vous connaîtrez la chanson, je reprendrai le refrain avec vous.


J’ai beaucoup parlé de ma mère ces derniers temps. Je devrais dire que j’ai beaucoup écrit sur ma mère ces derniers temps.
Car, non je n’en ai pas beaucoup parlé. Je n’en ai jamais beaucoup parlé.

La mort de ma mère est l’évènement déclencheur de ce voyage.
La guérison de mon deuil m’y a conduit.
Ma prise de conscience que l’on est maître de son bonheur m’a fournie les raisons à partir.
Je termine mon tour de piste.
Je suis prête à passer le relais.
Porque yo soy libre.


J’encourage, supporte et défends toutes formes de quête de bonheur.


Aujourd’hui, je n’ai plus peur de rentrer.
Vous ne verrez pas de binette angoissée. (Francine, tu avais vu juste.)
Il n’y a pas d’angoisse.
Il y a beaucoup d’envies.

A travers ces 10 mois d’aventure, il y a des amitiés qui se sont tissées.
Malgré la distance, vous vous êtes rapprochés.
Sans certain d’entre vous, je n’y serai arrivée. En fait, si, j’y serais arrivée.
Mais, ma route a été des plus agréables, parce que vous y étiez.
Aujourd’hui, je redouble d’amour pour vous, mes compagnons d’armes.


Je vais continuer à écrire.
Je vais compléter mes aventures du Canada.
Je vais compléter mes aventures d’Amérique du sud.

Mais je vais continuer à écrire.
Je vais structurer mes réflexions.
Je vais poursuivre mes explorations.

Vous me lirez peut-être dans un autre intérêt.
Vous ne me lirez peut-être plus.


J’aurais envie de vous dire adieux pendant des heures.
Mais, je ne vous dis pas adieux, je vous dis à bientôt.
A tout de suite, pour la suite.

samedi 26 avril 2008

Nuit d'horreur

25 avril

Ayant quitté mon paradis manqué à la matinée, je pris un petit autobus en compagnie d’Anne, vous serez surpris, une allemande qui partageait ma chambre.
Nous nous dirigions vers Trujillo pour y passer la journée, puis à la nuit, à 10hre, nous prenions des chemins différents ; elle vers le nord et moi vers Lima.

Nous nous débarrassions d’abord de mon sac à dos, que je laissai à la compagnie d’autobus. Puis nous magasinions son billet d’autobus. Le tout étant réglé, nous partions explorer la ville.

Nous tombions sur un marché de vêtement seconde main. Yé ! Magasiner pour pas cher ! Nous passions quelques heures à nous balader dans le marché, qui ne devait pas voir de touristes si souvent, car chacun semblait surpris de notre présence, allant jusqu’à disturber le travail des policiers !

Nous passions un bon moment à chercher un endroit pour prendre une bière, la ville ne semble pas avoir de bar ! Enfin, nous abandonnions l’idée et devancions le souper.
Une pizza et une lasagne à partager.
J’eu une bizarre d’impression dès la première bouchée de pizza…
Souper avalé, nous relancions l’idée d’une bière.
C’est dans un restaurent touristique que nous trouvions enfin.
Un pichet, rapidement descendu. La journée s’était envolée, et il était presque 10hre.

J’étais crevée, j’avais hâte de me retrouver dans l’autobus pour une bonne nuit, bercée par le roulement de l’autobus.
Je m’installai, et je dormais presque quand l’autobus démarra.
Mais je fus réveillée par un film de croisade, avec Jean-Claude Van Dam dans le rôle de chevalier… Horreur ! La musique était mauvaise et la traduction… On dirait que tous les acteurs sont joués par la même personne, y compris les personnages féminins !
En me réveillant, je me sentie un peu bizarre… Le film m’étourdissait. Je ne me sentais pas bien.
Je décidai de me rendre aux toilettes.
?!?!?!? Pas de toilettes ! Un trajet de 9 heures et pas de toilettes !
Je me cachai à l’arrière, à l’abri de Jean-Claude, mais secouée par la vibration du moteur.
J’étais malade.
Mon sac de plastique, contenant mes achats du marché seconde main, me sauva la vie !
Puis il eut un arrêt de l’autobus.
Ha ! J’allais prendre l’air.
En commençant à marcher, j’eu un autre haut-le-cœur… un homme se trouvait dans l’allée…
« Permisso », il se retourna, me regarda et continua à marcher.
Le pauvre homme ne savait certainement pas que j’allais lui vomir dessus s’il ne se tassait pas !
« Permisso ! » avec une voix forte et autoritaire… et j’eu juste de le temps de me rendre à l’extérieur.
J’étais, comme toujours, la seule touriste de l’autobus. Ce soir-là, j’aurai bien pris un peu de support…
Je fis l’achat d’anti-nausée, mais mon corps n’eu le temps de les absorber avant de les faire ressortir.
J’allais de sueurs à frissons.
Et je me trouvais heureuse que ce ne soit pas de « part et d’autre » si vous voyez ce que je veux dire…
Mais comme par malédiction… Voilà. J’avais envie de quelque chose qui ne se fait pas dans un sac.
J’étais maintenant tortillée de grandes crampes.
Puis un arrêt.
Enfin, me dis-je.
J’en profitai pour faire l’achat d’un autre sac de plastique…
Puis, l’autobus était sur le point de partir sans moi.
Je dû courir et taper sur l’autobus pour qu’il s’arrête !
Le chauffeur, me dit que c’était long. Je suis rappelée que j’étais malade !
Je retournai m’asseoir sur mon moteur et tenta de dormir.
J’arrivai à sommeiller entre deux ouvertures de sac…

J’étais si heureuse de voir Lima.
Je n’avais pratiquement pas dormi ; je me sentais verte et cernée.

Je n’arrivais pas à croire que j’étais malade pour la première fois depuis que j’étais en Amérique du sud. Et bien entendu, il fallait que ce soit dans un autobus. Et comme par magie, c’était aussi la première fois que j’étais dans un autobus ou il n’y avait pas de toilettes.

Mais je trouve que cet événement d’enligne tout à fait bien avec la semaine en cours : perte de ma caméra et de ma casquette, faux billet et maintenant je suis malade.
On dit « jamais deux sans trois ».
Je crois que le compte est bon.

jeudi 24 avril 2008

Illusion de paradis...

Après deux nuits dans l’autobus et un après-midi dans un oasis américain de Burger King et de Starbucks cafee, me voilà enfin à Huanchaco.
A 20 minutes de Trujillo, entourée de plusieurs sites archéologiques, dont certains découverts il y a un peu moins de cinquante ans. Me voilà, dans ce paradis tant attendu pour me détente avant de rentrer.

En entrant dans la ville, je m’étirais le cou afin de voir la mer… quand allait-elle apparaître ?
Je suis sincèrement surprise de mon excitement à revoir la mer… me mettrais-je prochainement à la recherche d’une ferme au bord de la mer ? Et pourquoi pas en Nouvelle-Zélande ? Hum… Intéressant !
Je vis enfin la mer, pas aussi bleue que souhaitée, le ciel un gris et couvert, mais je voyais et entendais les vagues. J’étais crevée de ces deux nuits d’autobus.
En débarquant de mon micro-bus à un sol, je me dirigeai directement vers mon lit. Une sieste de trois heures me redonna un peu de force.
Je partie marcher sur la plage.
La ville est tranquille.
La fin de semaine, elle se rempli de touriste du coin, et dans les mois prochains, les touristes internationaux débuteront leurs vacances. En attendant, il y a plus de vendeurs que de passants.
Je marchai sur la plage, découvris les restaurants, regardai les surfeurs.
Je m’arrêtai pour une cébiche, hum… que c’est bon ! Du poisson cru cuit dans le jus de citron et de lime ! Hum… que c’est bon !
Je me fis offrir une bière par le propriétaire, qui me parla durant tout le temps de mon repas, qu’il souhaitait trouver une femme étrangère… je regrettai d’avoir accepté la bière, et termina mon repas en vitesse.
Je m’offris une excellente crème glacée et retourna vers l’hôtel.
J’avais envie d’écrire, de regarder les emplois, et de répondre à des courriels d’amis.
« Quoi ? » le gars qui travaille à l’hôtel ne connaît pas le code pour l’internet… J’étais irritée.
J’avais choisi cet hôtel car il me serait possible d’utiliser mon ordinateur !
Je me retirai dans mes quartiers, et sur le lit, toute vêtue, je m’endormie.
Je me réveillai il était passé minuit, je conclue que j’avais besoin de sommeil… j’enlevai mes verres de contacts et passai sous les couvertures.

Au matin, je me sentais d’attaque. J’avais eu une nuit agitée, et remplie de rêves comme la plus part de mes nuits en Amérique du sud, mais j’avais dormi plus de 14 heures.

Je demandai pour le déjeuner à la réception…. Seulement dans une heure…
Je demandai pour le menu… question de savoir, si vraiment, j’attendais une heure… dans 20 minutes… Wow !
Je me risquai de redemandé pour le code internet… en fin je l’obtiens. C’était déjà ça !
Après le petit déjeuner et quelques heures d’internet, je remballa mes affaires et partie sur la plage.
Je me sentais en mission.

Je restai d’abord immobile à regarder le large durant de longues minutes.
Puis, fidèle à moi, je commençai à ramasser des roches. Celles que je trouve jolies, celles que je trouve différentes…
Je me souviens qu’en Nouvelle-Zélande, les chauffeurs d’autobus me demandaient si je traînais un sac de roches, monpère m’avait aussi demandé si je lui avais envoyé un sac de roches, et ici, la semaine dernière un chauffeur m’a demandé si j’amenai tout le Machu Picchu !
Décidément, mes affaires sont lourdes. Mais c’est aussi vrai que je ramasse des roches. C’est ma façon d’amener le monde avec moi.
Mais, hier, je fis les choses différemment. Je choisissais mes roches de la même manière, mais je ne les gardai pas. Je leur donnai des caractéristiques.
Me concentrant sur certaine chose, je mis les points sur les I, je me débarrassai de d’autres choses et je fis mes demandes.
J’étais en thérapie !
Je lançai mes bouteilles à la mer. Mais je lançais des roches, sachant, qu’elles reviendraient moins facilement.

Puis au bout de la plage, je ne trouvai plus de roche et je me sentais de bonne humeur.
Je m’offris une autre cébiche pour dîner.
En dégustant mon poisson, dans une version plus épicée que la veille, je regardais les surfeurs. Je pris le temps de déguster mon repas, mais j’étais maintenant impatiente de demander les prix pour les cours de surf.
Je ne suis pas bonne nageuse, mais aujourd’hui, je me sentais d’attaque.
40 soles pour deux heures et ensuite, je pouvais utiliser le surf pour le reste de la journée.
Je négociai à 35 soles.
Une heure plus tard, je portais le vêtement le plus moulant de ma vie, un wet suit.
Je demandai à l’un des gars de prendre une photo. Pas de caméra, un cellulaire ferait l’affaire.

Puis la leçon débuta par un jogging sur la plage et des étirements.
Puis on pratiqua la levée.
Sur terre tout allait pour le mieux. J’avais l’impression d’être bonne !!!
J’eu particulièrement deux belles montées. Et une pratiquement dès le départ !
J’avais l’impression de dompter ma crainte des vagues, plus que de faire du surf, mais quand même !
Je m’amusai pour presque deux heures et je retournai à l’école de surf pour prendre une bière avec mon instructeur.
C’est là que le croustillant de l’histoire arrive.
Je me débarrassai de mon collant corporel pour renfiler ma tenue de la journée.

En buvant, ma bière un autre gars me demanda si je pouvais payer maintenant.
Certes ! Je lui tendis mon 50 soles, et en peu de temps, il revient en me disant que c’était un faux.
Quoi ! Un faux !
Je l’ai eu de l’hôtel ce matin, après avoir régler ma chambre et mon petit déjeuner…
J’allais devoir revenir car je n’avais pas d’autre argent.

A l’hôtel, le garçon de la réception semblait bouche bée. Mais il n’était pas celui qui travaillait ce matin… quelques minutes plus tard on cogna à ma porte.
L’explication était simple. C’était impossible.
Bien sur !
Il était plus que convaincu que c’était le gars de l’école de surf qui avait changé mon billet et qu’il était revenu avec un faux…
O.K. Super ! Dans quelle genre d’histoire suis-je ?
Je pris mon courage et retournai à l’école de surf… bien entendu, on était en fin de journée, tout le monde était heureux et buvait une bière.
Je remarquai le regard du gars à qui je devais payer… mais brièvement…
Je parlai avec un instructeur qui voulait me marier et avec une française à qui je partageai l’embêtante situation.
Je tentai de parler discrètement avec mon instructeur et l’autre gars…
« à l’hôtel, ils sont plus que certain que ce n’est pas eux… je suis là pour une semaine, ils n’ont pas intérêt à me refiler de faux billets… ils disent que c’est ici que mon argent à été changé… »
Je sentais l’eau chaude…
On alla chercher le propriétaire, un jeune trentaine surfeur, « crainqué » et agressif.

Les instructeurs étaient compatissants et demeuraient aussi sympathiques, mais le crainqué de propriétaire décida d’aller à l’hôtel.
O.k !
Moi, j’avais rien à perdre… un des deux m’a refilé un faux billet.
Je ne connais pas ni un ni l’autre.
Finalement, il ne se passa rien.
Ils parlèrent, mais le gars de la matinée, n’était pas là… et le pacifique propriétaire ne voulait pas avoir de problème… Il devait connaître le spécimen de l’école de surf.

Je retournai donc, voir ma co-chambreuse, qui attendait la suite… et plutôt que de me joindre à la fête à laquelle j’avais été invitée par les instructeurs, j’allais tranquillement souper en sa compagnie.

Je repassai en face de l’école de surf et reparlai au propriétaire qui parlait deux discours à la fois. Enfin, je lui serrai la main.
Mais je ne payerai pas mon cours…

Je suis aussi certaine que c’est durant que j’étais dans l’eau que quelqu’un à joué dans mon porte-monnaie… Enfin ! Fin de l’histoire. Vous verrez de quoi à l’air un faux cinquante soles !

Mais quelle fin d’aventure… après un parcours presque parfait ; voilà que je perds ma caméra, ma fabuleuse casquette, et là, je me fais passer un faux billet, alors que je commence à m’inquiéter au sujet de l’argent…

J’ai l’impression de revivre mon départ, alors que j’arrachais le toit de ma van dans un parking sous-terrain et que je m’assommais avec la porte de ma van.

Les épreuves sont là pour nous rendre plus fort !!
Je suis fait de béton !
Et vous ne verrez jamais la photo prise par l’instructeur de moi dans mon collant !
Je quitte la ville, je ne suis pas au paradis !

lundi 21 avril 2008

Lima

Je suis là Lima.
Je viens de sortir d’un trajet d’autobus de 16 heures.
Je me suis endormie en sortant des montagnes.
Et je me suis réveillée à 6heures du matin, alors que la lune brillait encore sur l’océan. Les vagues roulaient, j’étais heureuse de voir l’eau.
Je ne m’étais pas rendue compte que ça m’avait manqué.
Comment quelque chose de nouveau pouvait déjà me manquer ?
La lune était pleine.

Nous roulions sur la panaméricaine. Puis je passai Nazca. Je voyais les avions survoler les lignes de Nazca. Moi, je n’irais pas. Ce doit être vraiment magnifique.

Puis, je passai les dunes de sable, puis un désert. Il y eu des vents de sable qui rendaient la vue difficile.

Puis, j’arrivai enfin à Lima. Après 16 heures d’autobus.
Le terminus était un peu hors de la ville, j’avais l’impression d’être dans un quartier industriel…
Je marchais un peu pour magasiner les billets d’autobus… puis je retournai à mon point de départ.
Je revue un couple d’allemand rencontré dans le canyon de Colca.
C'est fou comme on recroise toujours les mêmes gens.

Je décidai finalement de repartir de Lima ce soir, capitale du Pérou, et de me diriger sur le champs vers la plage et la Casa Suiza, l’hôtel que j’ai choisi. Il offre une chambre pas cher, à proximité de la plage, une terrasse sur le toit, un petit déjeuner et aussi et surtout: internet sans fil.

La ville de Lima compte 4 millions d’habitants. Je me baladai dans la ville y voyant un Mc Donald’s (pour la première fois en Amérique du sud…), un PFK, Burger King, Payless shoes, radio shack et Banque Scotia.
Où suis-je donc?

Je suis passée des montagnes, à l’océan, au désert et je suis maintenant à utiliser l’internet sans fil du Starbucks Coffee. J’ai l’impression d’avoir traversé le monde en un trajet d’autobus et d'être de retour dans toutes la civilisation du monde américain!

Je croyais rejoindre une Canadienne à Trujillo, mais ces plans ont changé.
Je m’y dirige seule. Ce qui était ma première idée…
De Trujillo, je dois prendre un autre autobus pour une dizaine de kilomètres et je serai sur la plage, à Huanchaco.
Et je reviendrai sur Lima pour mes dernières journées… La ville à l’air bien… il parait qu’il y a des quartiers vraiment agréables à découvrir et qu'il faut faire gaffe à son sac... car c'est un peu dangeureux...

J’ai failli succomber à la tentation d’acheter une autre caméra cet après-midi… 399 soles… ce qui fait environ 150$... Mais comme je ne sais pas encore comment je vais faire pour payer mon loyer du mois de mai… je trouvais un peu ridicule de dépenser 150$ par ici…

Mais quand même… Maintenant que je n’ai plus de caméra, j’ai l’impression que mes yeux regardent tout comme des photos !

Il me reste une semaine ici et j’ai l’impression que je viens d’ouvrir la porte de l’espagnol ! Enfin !
Je parlais en espagnol avec mon guide du Colca canyon, au terminus d'autobus, dans les toilettes, à la pharmacie... je parle possiblement tout croche ( !) mais on me comprend !

Je ne m’en fais pas si je parle tout croche… car possiblement que je parle encore un peu comme ça en anglais aussi !! Mais là encore on me comprend !

J’avais l’idée de mettre mon message de conclusion de ce blog, en vidéo et de le faire en français, anglais et en espagnol… mais sans caméra… je crains de ne pouvoir le faire…
Il faudra venir me voir pour m'entendre!


Il y avait mes 7 objectifs fondamentaux, mais il y avait 3 objectifs pratico-pratique.
Apprendre l’anglais : fait √
Apprendre à faire des choix : fait √
Apprendre à dire non : je peux pas dire que c’est complètement fait… mais je peux dire :
Version améliorée !

dimanche 20 avril 2008

30 dans 30

Là c’est vrai !!
Il y a une autre sorte de décompte de commencée !
Je vais avoir 30 ans dans 30 jours !

C’est l’âge que ma mère avait quand elle m’a eu.
En fait, j’ai été conçu la journée de ses 30 ans.
Je suis née très exactement 9 mois après son anniversaire.
Un cadeau en retard !

Je trouve que je commence à lui ressembler de plus en plus.
Mes mains. Elles vieillissent et se transforment. Puis je reconnais ces mains en les miennes.
Je me suis souvent fait dire que je lui ressemblais, je commence à le voir.
Pas que physiquement, je gagne aussi quelques-uns de ces bons côtés!

Ils nous arrivaient souvent de se regarder dans le miroir et de mettre nos visages côte à côte et de dire en riant : « 30 ans plus tard !»

Dans les mois qui ont suivi son décès, je passai au peigne fin les aspects de sa personnalité.
Je cherchais à la voir de tous les côtés.
Je cherchais à en faire un portait.
Je voulais le faire à ce moment, même si c’était difficile, pendant que son souvenir était frais.
Je regardai ensuite les aspects de ma personnalité.
Puis j’ai fait le bilan.

J’ai choisi les aspects de sa personnalité que je préférais, en me disant que je pouvais les avoir. Qu’ils devaient être quelque part au fond de moi.
Je devais juste trouver le chemin pour m’y rendre.

J’aurais 30 ans dans 30 jours.
L'an dernier, je me suis acheté un vélo pour mon anniversaire.
A 30 ans, je me donne le droit de renaître en ne gardant que les bons côtés!
C'est le cadeau que je me fais!