Avez-vous lu?


Voyez les deux premières parties de mon voyage à:
http://www.annyaucanada.blogspot.com/
www.annychezleskiwis.blogspot.com/

Je reviens bientôt: 30 avril

Haaa!!!! NOOONNN!!!
J'ai perdue ma caméra... Encore!
Mais cette fois-ci pas moyen d'en acheter une autre...
Je ne pourais plus mettre de photos...
Je suis si déçue de ne pouvoir prendre en portrait ma binette angoissée quand je rentrerai dans l'avion qui me ramènera à Montréal...

je prends l'avion... DEMAIN!
je suis lá... APRÈS-DEMAIN!!

jeudi 24 avril 2008

Illusion de paradis...

Après deux nuits dans l’autobus et un après-midi dans un oasis américain de Burger King et de Starbucks cafee, me voilà enfin à Huanchaco.
A 20 minutes de Trujillo, entourée de plusieurs sites archéologiques, dont certains découverts il y a un peu moins de cinquante ans. Me voilà, dans ce paradis tant attendu pour me détente avant de rentrer.

En entrant dans la ville, je m’étirais le cou afin de voir la mer… quand allait-elle apparaître ?
Je suis sincèrement surprise de mon excitement à revoir la mer… me mettrais-je prochainement à la recherche d’une ferme au bord de la mer ? Et pourquoi pas en Nouvelle-Zélande ? Hum… Intéressant !
Je vis enfin la mer, pas aussi bleue que souhaitée, le ciel un gris et couvert, mais je voyais et entendais les vagues. J’étais crevée de ces deux nuits d’autobus.
En débarquant de mon micro-bus à un sol, je me dirigeai directement vers mon lit. Une sieste de trois heures me redonna un peu de force.
Je partie marcher sur la plage.
La ville est tranquille.
La fin de semaine, elle se rempli de touriste du coin, et dans les mois prochains, les touristes internationaux débuteront leurs vacances. En attendant, il y a plus de vendeurs que de passants.
Je marchai sur la plage, découvris les restaurants, regardai les surfeurs.
Je m’arrêtai pour une cébiche, hum… que c’est bon ! Du poisson cru cuit dans le jus de citron et de lime ! Hum… que c’est bon !
Je me fis offrir une bière par le propriétaire, qui me parla durant tout le temps de mon repas, qu’il souhaitait trouver une femme étrangère… je regrettai d’avoir accepté la bière, et termina mon repas en vitesse.
Je m’offris une excellente crème glacée et retourna vers l’hôtel.
J’avais envie d’écrire, de regarder les emplois, et de répondre à des courriels d’amis.
« Quoi ? » le gars qui travaille à l’hôtel ne connaît pas le code pour l’internet… J’étais irritée.
J’avais choisi cet hôtel car il me serait possible d’utiliser mon ordinateur !
Je me retirai dans mes quartiers, et sur le lit, toute vêtue, je m’endormie.
Je me réveillai il était passé minuit, je conclue que j’avais besoin de sommeil… j’enlevai mes verres de contacts et passai sous les couvertures.

Au matin, je me sentais d’attaque. J’avais eu une nuit agitée, et remplie de rêves comme la plus part de mes nuits en Amérique du sud, mais j’avais dormi plus de 14 heures.

Je demandai pour le déjeuner à la réception…. Seulement dans une heure…
Je demandai pour le menu… question de savoir, si vraiment, j’attendais une heure… dans 20 minutes… Wow !
Je me risquai de redemandé pour le code internet… en fin je l’obtiens. C’était déjà ça !
Après le petit déjeuner et quelques heures d’internet, je remballa mes affaires et partie sur la plage.
Je me sentais en mission.

Je restai d’abord immobile à regarder le large durant de longues minutes.
Puis, fidèle à moi, je commençai à ramasser des roches. Celles que je trouve jolies, celles que je trouve différentes…
Je me souviens qu’en Nouvelle-Zélande, les chauffeurs d’autobus me demandaient si je traînais un sac de roches, monpère m’avait aussi demandé si je lui avais envoyé un sac de roches, et ici, la semaine dernière un chauffeur m’a demandé si j’amenai tout le Machu Picchu !
Décidément, mes affaires sont lourdes. Mais c’est aussi vrai que je ramasse des roches. C’est ma façon d’amener le monde avec moi.
Mais, hier, je fis les choses différemment. Je choisissais mes roches de la même manière, mais je ne les gardai pas. Je leur donnai des caractéristiques.
Me concentrant sur certaine chose, je mis les points sur les I, je me débarrassai de d’autres choses et je fis mes demandes.
J’étais en thérapie !
Je lançai mes bouteilles à la mer. Mais je lançais des roches, sachant, qu’elles reviendraient moins facilement.

Puis au bout de la plage, je ne trouvai plus de roche et je me sentais de bonne humeur.
Je m’offris une autre cébiche pour dîner.
En dégustant mon poisson, dans une version plus épicée que la veille, je regardais les surfeurs. Je pris le temps de déguster mon repas, mais j’étais maintenant impatiente de demander les prix pour les cours de surf.
Je ne suis pas bonne nageuse, mais aujourd’hui, je me sentais d’attaque.
40 soles pour deux heures et ensuite, je pouvais utiliser le surf pour le reste de la journée.
Je négociai à 35 soles.
Une heure plus tard, je portais le vêtement le plus moulant de ma vie, un wet suit.
Je demandai à l’un des gars de prendre une photo. Pas de caméra, un cellulaire ferait l’affaire.

Puis la leçon débuta par un jogging sur la plage et des étirements.
Puis on pratiqua la levée.
Sur terre tout allait pour le mieux. J’avais l’impression d’être bonne !!!
J’eu particulièrement deux belles montées. Et une pratiquement dès le départ !
J’avais l’impression de dompter ma crainte des vagues, plus que de faire du surf, mais quand même !
Je m’amusai pour presque deux heures et je retournai à l’école de surf pour prendre une bière avec mon instructeur.
C’est là que le croustillant de l’histoire arrive.
Je me débarrassai de mon collant corporel pour renfiler ma tenue de la journée.

En buvant, ma bière un autre gars me demanda si je pouvais payer maintenant.
Certes ! Je lui tendis mon 50 soles, et en peu de temps, il revient en me disant que c’était un faux.
Quoi ! Un faux !
Je l’ai eu de l’hôtel ce matin, après avoir régler ma chambre et mon petit déjeuner…
J’allais devoir revenir car je n’avais pas d’autre argent.

A l’hôtel, le garçon de la réception semblait bouche bée. Mais il n’était pas celui qui travaillait ce matin… quelques minutes plus tard on cogna à ma porte.
L’explication était simple. C’était impossible.
Bien sur !
Il était plus que convaincu que c’était le gars de l’école de surf qui avait changé mon billet et qu’il était revenu avec un faux…
O.K. Super ! Dans quelle genre d’histoire suis-je ?
Je pris mon courage et retournai à l’école de surf… bien entendu, on était en fin de journée, tout le monde était heureux et buvait une bière.
Je remarquai le regard du gars à qui je devais payer… mais brièvement…
Je parlai avec un instructeur qui voulait me marier et avec une française à qui je partageai l’embêtante situation.
Je tentai de parler discrètement avec mon instructeur et l’autre gars…
« à l’hôtel, ils sont plus que certain que ce n’est pas eux… je suis là pour une semaine, ils n’ont pas intérêt à me refiler de faux billets… ils disent que c’est ici que mon argent à été changé… »
Je sentais l’eau chaude…
On alla chercher le propriétaire, un jeune trentaine surfeur, « crainqué » et agressif.

Les instructeurs étaient compatissants et demeuraient aussi sympathiques, mais le crainqué de propriétaire décida d’aller à l’hôtel.
O.k !
Moi, j’avais rien à perdre… un des deux m’a refilé un faux billet.
Je ne connais pas ni un ni l’autre.
Finalement, il ne se passa rien.
Ils parlèrent, mais le gars de la matinée, n’était pas là… et le pacifique propriétaire ne voulait pas avoir de problème… Il devait connaître le spécimen de l’école de surf.

Je retournai donc, voir ma co-chambreuse, qui attendait la suite… et plutôt que de me joindre à la fête à laquelle j’avais été invitée par les instructeurs, j’allais tranquillement souper en sa compagnie.

Je repassai en face de l’école de surf et reparlai au propriétaire qui parlait deux discours à la fois. Enfin, je lui serrai la main.
Mais je ne payerai pas mon cours…

Je suis aussi certaine que c’est durant que j’étais dans l’eau que quelqu’un à joué dans mon porte-monnaie… Enfin ! Fin de l’histoire. Vous verrez de quoi à l’air un faux cinquante soles !

Mais quelle fin d’aventure… après un parcours presque parfait ; voilà que je perds ma caméra, ma fabuleuse casquette, et là, je me fais passer un faux billet, alors que je commence à m’inquiéter au sujet de l’argent…

J’ai l’impression de revivre mon départ, alors que j’arrachais le toit de ma van dans un parking sous-terrain et que je m’assommais avec la porte de ma van.

Les épreuves sont là pour nous rendre plus fort !!
Je suis fait de béton !
Et vous ne verrez jamais la photo prise par l’instructeur de moi dans mon collant !
Je quitte la ville, je ne suis pas au paradis !

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