27 avril
Je suis sur le point de rentrer… ici, je passe ma dernière nuit.
Demain, entre la nuit et le jour, à 1 heure du matin, je m’envole.
Je vais vers Montréal.
Mes derniers jours ici, me fournissent les raisons de rentrer, et les messages de mes amies ouvrent les portes de mon retour. Si vous saviez comme j’aime mes amies.
Hier, alors que je parlais avec mon couchsurfeur… un peu ivre, car nous célébrions son anniversaire.
J’eu une véritable envie de pleurer en parlant de ces amies que j’aime tant.
Elles sont ma famille. Elles sont celles qui me connaissent sous toutes mes facettes. Elles sont celles à qui je me montre sans couverture, sans prétention. Elles sont celles qui m’ont vue grandir et devenir. Celles qui m’ont tenu la main ou botté les fesses.
Celles qui parfois ont su me faire de la peine pour me faire avancer. Celles qui ont su me faire sourire malgré les bas les plus bas.
J’aime mes amies.
Je suis à Lima depuis deux jours.
Je n’ai pas visité la ville.
Le plaisir ou le malheur du couchsurfing, je ne saurais dire.
Mais, je ne connais pas beaucoup de touriste qui ont mangé de la ceviche dans l’arrière-boutique d’un café-internet (qui soit dit en passant ne vend pas de café !) avec une famille péruvienne, le jour d’un anniversaire.
Je découvre les coutumes et les mœurs ; je parle espagnol.
Je me balade dans les quartiers où les touristes ne se rendent pas.
Je ne le vois pas… mais eux me voient !
Je suis allée lancer des roches à la mer.
Je lui ai fait mes dernières demandes.
Dans le port de Lima ; de grands canons, ceux de la guerre contre l’Espagne.
Ces canons me rappellent Québec.
Un jeune garçon grimpe le canon. Levant les bras vers le ciel, il s’écrit « Yo soy libre !»
Il me touche droit au cœur.
« Je suis libre. »
Oui, voilà.
Je suis libre.
Quand, je pense à la mer, je pense aussi à ma mère. Grâce à mon frère.
David.
Le jour des funérailles de ma mère ; mon frère avait lu un texte qu’il avait composé. Un texte vraiment riche, la décrivant, avec son pied dansant, et la comparant à la mer.
Y étiez-vous ? Vous souvenez-vous de ce texte, de ce moment si émouvant.
Il faut parfois creuser pour se souvenir.
Où trouvons nous la force dans ces moments ?
Où trouvons nous la force de téléphoner à toute la famille pour leur annoncer la nouvelle ?
Où trouvons nous la force de choisir une petite culotte ou d’aller choisir un bas de nylon à la pharmacie pour celle qui sera alitée pour la dernière fois ?
Les moments difficiles nous rendent plus forts. D’accord.
Mais les moments difficiles nous révèlent un force qui sommeille.
Est-ce que de l’adrénaline ?
Est-ce possible de dompter cette force ?
Est-ce simplement que de la maîtrise de soi ?
D’accord, je divague, je dérive.
Mais quand vous connaîtrez l’évènement, le sentiment, nous en reparlerons.
Quand vous connaîtrez la chanson, je reprendrai le refrain avec vous.
J’ai beaucoup parlé de ma mère ces derniers temps. Je devrais dire que j’ai beaucoup écrit sur ma mère ces derniers temps.
Car, non je n’en ai pas beaucoup parlé. Je n’en ai jamais beaucoup parlé.
La mort de ma mère est l’évènement déclencheur de ce voyage.
La guérison de mon deuil m’y a conduit.
Ma prise de conscience que l’on est maître de son bonheur m’a fournie les raisons à partir.
Je termine mon tour de piste.
Je suis prête à passer le relais.
Porque yo soy libre.
J’encourage, supporte et défends toutes formes de quête de bonheur.
Aujourd’hui, je n’ai plus peur de rentrer.
Vous ne verrez pas de binette angoissée. (Francine, tu avais vu juste.)
Il n’y a pas d’angoisse.
Il y a beaucoup d’envies.
A travers ces 10 mois d’aventure, il y a des amitiés qui se sont tissées.
Malgré la distance, vous vous êtes rapprochés.
Sans certain d’entre vous, je n’y serai arrivée. En fait, si, j’y serais arrivée.
Mais, ma route a été des plus agréables, parce que vous y étiez.
Aujourd’hui, je redouble d’amour pour vous, mes compagnons d’armes.
Je vais continuer à écrire.
Je vais compléter mes aventures du Canada.
Je vais compléter mes aventures d’Amérique du sud.
Mais je vais continuer à écrire.
Je vais structurer mes réflexions.
Je vais poursuivre mes explorations.
Vous me lirez peut-être dans un autre intérêt.
Vous ne me lirez peut-être plus.
J’aurais envie de vous dire adieux pendant des heures.
Mais, je ne vous dis pas adieux, je vous dis à bientôt.
A tout de suite, pour la suite.
Je suis sur le point de rentrer… ici, je passe ma dernière nuit.
Demain, entre la nuit et le jour, à 1 heure du matin, je m’envole.
Je vais vers Montréal.
Mes derniers jours ici, me fournissent les raisons de rentrer, et les messages de mes amies ouvrent les portes de mon retour. Si vous saviez comme j’aime mes amies.
Hier, alors que je parlais avec mon couchsurfeur… un peu ivre, car nous célébrions son anniversaire.
J’eu une véritable envie de pleurer en parlant de ces amies que j’aime tant.
Elles sont ma famille. Elles sont celles qui me connaissent sous toutes mes facettes. Elles sont celles à qui je me montre sans couverture, sans prétention. Elles sont celles qui m’ont vue grandir et devenir. Celles qui m’ont tenu la main ou botté les fesses.
Celles qui parfois ont su me faire de la peine pour me faire avancer. Celles qui ont su me faire sourire malgré les bas les plus bas.
J’aime mes amies.
Je suis à Lima depuis deux jours.
Je n’ai pas visité la ville.
Le plaisir ou le malheur du couchsurfing, je ne saurais dire.
Mais, je ne connais pas beaucoup de touriste qui ont mangé de la ceviche dans l’arrière-boutique d’un café-internet (qui soit dit en passant ne vend pas de café !) avec une famille péruvienne, le jour d’un anniversaire.
Je découvre les coutumes et les mœurs ; je parle espagnol.
Je me balade dans les quartiers où les touristes ne se rendent pas.
Je ne le vois pas… mais eux me voient !
Je suis allée lancer des roches à la mer.
Je lui ai fait mes dernières demandes.
Dans le port de Lima ; de grands canons, ceux de la guerre contre l’Espagne.
Ces canons me rappellent Québec.
Un jeune garçon grimpe le canon. Levant les bras vers le ciel, il s’écrit « Yo soy libre !»
Il me touche droit au cœur.
« Je suis libre. »
Oui, voilà.
Je suis libre.
Quand, je pense à la mer, je pense aussi à ma mère. Grâce à mon frère.
David.
Le jour des funérailles de ma mère ; mon frère avait lu un texte qu’il avait composé. Un texte vraiment riche, la décrivant, avec son pied dansant, et la comparant à la mer.
Y étiez-vous ? Vous souvenez-vous de ce texte, de ce moment si émouvant.
Il faut parfois creuser pour se souvenir.
Où trouvons nous la force dans ces moments ?
Où trouvons nous la force de téléphoner à toute la famille pour leur annoncer la nouvelle ?
Où trouvons nous la force de choisir une petite culotte ou d’aller choisir un bas de nylon à la pharmacie pour celle qui sera alitée pour la dernière fois ?
Les moments difficiles nous rendent plus forts. D’accord.
Mais les moments difficiles nous révèlent un force qui sommeille.
Est-ce que de l’adrénaline ?
Est-ce possible de dompter cette force ?
Est-ce simplement que de la maîtrise de soi ?
D’accord, je divague, je dérive.
Mais quand vous connaîtrez l’évènement, le sentiment, nous en reparlerons.
Quand vous connaîtrez la chanson, je reprendrai le refrain avec vous.
J’ai beaucoup parlé de ma mère ces derniers temps. Je devrais dire que j’ai beaucoup écrit sur ma mère ces derniers temps.
Car, non je n’en ai pas beaucoup parlé. Je n’en ai jamais beaucoup parlé.
La mort de ma mère est l’évènement déclencheur de ce voyage.
La guérison de mon deuil m’y a conduit.
Ma prise de conscience que l’on est maître de son bonheur m’a fournie les raisons à partir.
Je termine mon tour de piste.
Je suis prête à passer le relais.
Porque yo soy libre.
J’encourage, supporte et défends toutes formes de quête de bonheur.
Aujourd’hui, je n’ai plus peur de rentrer.
Vous ne verrez pas de binette angoissée. (Francine, tu avais vu juste.)
Il n’y a pas d’angoisse.
Il y a beaucoup d’envies.
A travers ces 10 mois d’aventure, il y a des amitiés qui se sont tissées.
Malgré la distance, vous vous êtes rapprochés.
Sans certain d’entre vous, je n’y serai arrivée. En fait, si, j’y serais arrivée.
Mais, ma route a été des plus agréables, parce que vous y étiez.
Aujourd’hui, je redouble d’amour pour vous, mes compagnons d’armes.
Je vais continuer à écrire.
Je vais compléter mes aventures du Canada.
Je vais compléter mes aventures d’Amérique du sud.
Mais je vais continuer à écrire.
Je vais structurer mes réflexions.
Je vais poursuivre mes explorations.
Vous me lirez peut-être dans un autre intérêt.
Vous ne me lirez peut-être plus.
J’aurais envie de vous dire adieux pendant des heures.
Mais, je ne vous dis pas adieux, je vous dis à bientôt.
A tout de suite, pour la suite.
1 commentaire:
ma petite maudite, tu me fais pleurer... à tantôt! xxx
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