Avez-vous lu?


Voyez les deux premières parties de mon voyage à:
http://www.annyaucanada.blogspot.com/
www.annychezleskiwis.blogspot.com/

Je reviens bientôt: 30 avril

Haaa!!!! NOOONNN!!!
J'ai perdue ma caméra... Encore!
Mais cette fois-ci pas moyen d'en acheter une autre...
Je ne pourais plus mettre de photos...
Je suis si déçue de ne pouvoir prendre en portrait ma binette angoissée quand je rentrerai dans l'avion qui me ramènera à Montréal...

je prends l'avion... DEMAIN!
je suis lá... APRÈS-DEMAIN!!

lundi 24 mars 2008

Anny à la mine


Partie de Sucre, direction Potosi.
En attendant Hannah, l’australienne rencontrée à Tarabuco ; j’explore la ville.
Le soleil descend tranquillement sur cette petite ville de mineur situé à plus de 4000 mètres d’altitude, la ville la plus haute du monde.
Je me permis même une balade sur le toit d’une église au coût de 5 bolivianos.

En soirée, en nous promenant dans la ville, cherchant un endroit pour souper, nous avons croisé une profession… je crois que c’est le nom.
La semaine sainte en Amérique du sud…
Il y avait un fanfare, des prêtes, des écoliers et des militaires. On promenait Jésus et sa croix à travers la ville. Et on ferait de même pour le reste de la semaine ; entre la croix et la résurrection.


A 8hre le lendemain matin, nous étions prête pour une visite de la mine de Potosi… Ayoye !
La mine est exploitée depuis plus de 400 ans, il y avait beaucoup d’argent, aujourd’hui c’est principalement du zinc (seulement 20% d’argent). La mine est une coopérative, 15 000 travailleurs ; que des mineurs, aucun ingénieur, aucun géologue. On y travaille de générations en générations, à partir de 10 ou15 ans… et l’espérance de vie est autour de 50 ans.
Nous avons rencontré le plus vieux mineur de la mine qui allait fêter ses 60 ans…

Premier arrêt pour nous procurer tous les équipements nécessaires. Pantalon, manteau, bottes, casque et lampe frontale.

Nous partions ensuite vers le marché des mineurs, pour faire l’achat de cadeaux pour les mineurs. Dynamite, boisson gazeuse, feuille de coca (et alcool à 96%, mais seulement le vendredi.). Dans la mine les mineurs ne mangent pas: feuilles de coca et boisson gazeuse.

Puis nous nous dirigions vers l’usine de transformation des minéraux.
Tous semblaient près à tomber en morceaux… les travailleurs tendaient leur sac, prêt à recevoir une poignée de feuille de coca, comme si c’était l’halloween.

Puis enfin nous arrivons à la mine.
Un rail pour les chariots qui menait à une petite entrée. Attention là, il y a un trou, attention ici il ne faut pas toucher…
Je n’en revenais pas de voir combien c’était archaïque…tout est par travail manuel, les hommes tirent et poussent les chariots remplis de roche…

On visita d’abord le musée où on rencontra le diable de la mine et on poursuivi la visite, premier niveau, deuxième niveau, troisième niveau… la poussière se faisait de plus en plus présente, l’air était difficile à respirer… et alors que je m’apprêtai à traverser un tunnel pas plus grand qu’un glissade ronde dans des jeux pour enfants…je ne me sentie pas bien, je manquais d’air, je me découvrais un petit côté claustrophobe…
Je perdais soudainement tout mon entrain de me trouver dans cette mine.
Je ne m’amusais plus.
J’avais vraiment de la difficulté à respirer, petite crise de panique à l’horizon… Le guide rebroussa chemin, me souffla de l’air dans le visage, ce qui me permettait de respirer et de me clamer… Je poursuivi la visite, mais je ne m’amusai pas…
Je sacrais et jurais en français ! Ce qui fit bien rire Hannah, l’australienne, qui ne comprenait pas mais qui devinait !
Je ne trouvais rien d’extraordinaire de voir ces centaines de travailleurs travailler à tâtons. Refusant l’aide d’ingénieurs et de géologues, préférant y aller par expérience… Ce trouvait désolantes les conditions dans lesquelles ils travaillent et que des enfants y soient.

J’étais contente de voir la lumière au bout du tunnel…
La visite se termina par l’exposition de dynamite. Les guides allumaient et préparaient les petits paquets et partirent à la course pour aller les porter plus loin dans le champ. La vibration est des plus impressionnante.

J’étais finalement bien heureuse d’enlever mon kit de mineur et de reprendre mes habits de fille de ville.

Puis le guide me demanda si je voulais l’aider à traduire la visite en français… j’acceptai !
Je rejoins donc mon guide pour faire la traduction de la vente et de la visite de la mine en français ! J’enregistrai ma voix sur le radio cassette ; il en ferait l’étude !

J’eu droit à un souper et un bière, où j’appris beaucoup sur la vie en Bolivie. Le service militaire, la vie de famille, les jeunes travailleurs, la corruption et la difficulté de se sortir de ce milieu pauvre et limité.

Je quittai Potosi, le jour suivant, 7 heures d’autobus sur des routes de terre, direction Uyuni. Trouver une expédition dans le désert de sel et partir le jour suivant était l’objectif !

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