(** Il y aura plus de photos... bientôt!)
Mon taxi arriva à 1h30 du matin, la gare de Salta était occupée comme en plein jour. Beaucoup de trajets ne se font que la nuit. Peu de touristes.
Pour passer le temps, j’allai voir les bijoux de l’artisan. C’est alors que je rencontrai Jésus. Il ne parlait pas anglais… je suis de plus en plus surprise de voir comme il est possible de communiquer sans langage. On apprend à lire les gens différemment, on regarde et on écoute autre chose.
Je restai quelques minutes avec Jesus, il me fabriqua une petite fleur en broche pour mettre à ma boutonnière. Un regalo, un cadeau me dit-il. Il me demanda si j’allais en Bolivie…
Je choisi une paire de boucle d’oreille, 7 pesos.
Je lui dit au revoir et après avoir fait trois pas, je me retournai et il n’était plus là ! Je fus vraiment surprise !!! Jésus a disparu me dis-je !
Après avoir fait frissonner les serveurs en avalant mon espresso sans sucre, je me dirigeai vers l’autobus.
Je fus surprise de voir que Jésus n’avait pas disparu, mais qu’il était en ligne pour l’autobus !
Je le saluai en entrant dans l’autobus, lui montrant que déjà, je portai fièrement ses boucles d’oreilles !
Le trajet fût long… plusieurs arrêts, des gens embraquent et débarquent… Nous arrivions enfin à Aquas blancas. La dernière ville avant la frontière… 6h45 du matin… Il faisait noir…
Je demandai au chauffeur d’autobus, où je pouvais acheter mon billet d’autobus pour aller à Tarija… Là il y eu une grande confusion ! Il parlait rapidement… visiblement on ne se comprenait pas !
J’y allais de questions simples.
« Où puis-je acheter mon billet ? »
Ok… je dois traverser la frontière d’abord.
« Où est la frontière ? »
Il semblait que j’allais devoir attendre une heure ou deux que les autobus… je ne savais pas trop… mais je savais que je n’avais pas trop envie d’attendre là…
« Je peux y aller en taxi ? »
Le chauffeur d’autobus tenta une réponse… en fait ; ils avaient l’air découragés, et avaient l’air de ne pas savoir quoi faire avec moi!!!
C’est alors que la femme de Jésus arriva de nulle part, me pris par le bras, me disant de la suivre, elle semblait pressée. Et, me montra l’autobus qui s’arrêta pour moi…
« La frontera, la frontera ! »
« La frontera ? »
La femme de Jésus me sauva !
Dans une navette pleine à craquer, je me dirigeai vers la frontière. Tout le monde dehors, on doit faire vérifier nos papiers par les douanes du côté de l’Argentine. Tout était beau, j’étais maintenant le ligne pour mon étampe…
L’autobus attendait pour moi… Un jeune homme arriva et demanda si le sac à dos était à moi… « Si si !» Il parla au douanier, qui parti avec mon passeport, et revenu quelques secondes plus tard avec mon passeport et ma nouvelle étampe.
Je courus à l’autobus et peu après tout monde sorti encore… On devait faire le reste à pied. Tout le monde marchait en silence dans la noirceur du matin sur le pont séparant l’Argentine de la Bolivie, seul l’homme en chaise roulante chantonnait…
Le pont changea de couleurs, j’étais maintenant en Bolivie.
C’était toute une expérience…
Arrivée de l’autre côté, un homme m’indiqua la direction… « Tu peux passer par là… »
Je m’étirai la tête pour voir où menait le chemin… et l’homme en fauteuil roulant me siffla. Je ne devais pas passer par-là ! J’étais entrain de contourner les douanes !! J’obtiens alors une nouvelle étampe sur mon passeport. Celle de la Bolivie.
O.K. Le rythme changea dans le temps de le dire ! Ce n’était plus l’Argentine ! On voit la différence en moins de deux !
Je partageai un taxi avec une famille et une femme. Rendue au terminus, J’eu mon premier choc culturel ! Le voilà ! Je l’attendais !!
Quand le taxi ralenti… une dizaine de femme se jetèrent sur la porte du taxi… Pour prendre mon sac, pour me vendre un billet pour me rendre à Tarija, en autobus ou en taxi privé… Wow ! Là ! Je ne voyais plus rien ! Je ne comprenais plus rien. Je voulais juste un moment… Je me dirigeai vers l’autre femme qui était dans mon taxi, bien entendu, personne ne lui tournait autour… elle était d’ici.
Je me rendais compte que je ne pouvais pas changer de dollar, qu’il n’y avait certainement pas de guichet et que je n’avais plus assez de pesos pour prendre l’autobus !
Les deux bureaux de change du terminus ne prenaient pas de dollars… Il ne restait 3 pesos, je devais retourner au marché central pour un autre bureau de change.
J’essayai de proposer à la femme de prendre un taxi ensemble… 30 bolivianos chacune… mais j’essayai de lui proposer que j’allais payer la différence pour elle, car l’autobus était 20 bolivianos… Mais elle ne compris pas ma proposition…
J’avais 3 pesos dans mes poches… Je trouvais un taxi… et le trajet devait me coûter 3 bolivianos… je lui remis 2 pesos… souhaitant en garder un en souvenir…
Pour 100 $, je reçu 740 bolivianos.
Je repris un taxi pour 3 bolivianos… et j’arrivai juste à temps pour prendre l’autobus.
3 heures d’autobus pour 20 bolivianos, moins de 3 $.
Ma voisine prenait beaucoup trop de place ! Mais ayant mis ses sacs à ses pieds… elle mettait ses pieds à la place des miens ! Enfin… je dormi un peu… et me réveillait dans les Andes ! Vraiment ! De belles et grandes montagnes… Les nuages ne nous cachaient pas le somment, les nuages cachaient le bas des montagnes… Les vaches dans la rue, la rue en terre, des éboulis de roches partout en bordure de route… Je n;ai pas de photos... c,était tellement tassé dans l;autobus...
Puis, une femme qui avait fait le trajet depuis Salta vient s’asseoir avec moi… Nous discutions un peu… La famille de son mari vit à Tarija, elle vient de Salta…Me donna quelques conseils… bien ranger mon porte-monnaie… et attira mon attention sur quelques trucs à ne pas manquer en bordure de route…
Arrivée à Tarija, elle m’embrasse bien chaleureusement, sur les 2 joues et me fit une longue accolade. Je ne compris pas tout ce qu’elle me dit… mais visiblement, ça avait l’air d’être de bons souhaits !
Je trouvais le kiosque et me procura mon billet d’autobus pour le lendemain, 70 bolivianos, 10 dollars pour 12 heures d’autobus… Encore 12 heures d’autobus ! J’arriverai à Sucre à 4h du matin !! Je vais essayer de me trouver un hôtel avec une réception 24heures !
Je pris un taxi jusqu’à l’hôtel... mon chauffeur bolivien défaisait tous les stéréotypes… Grand, cheveux châtain, yeux noisette…
Je me trouvais un hôtel à 40 bolivianos, incluant le petit déjeuner.
Je me baladais un peu au marché central.
Où je m’arrêtais pour dîner. Dans l’un de ses micro restaurant… c’était plus une micro-cuisine. Je commandais ce que la femme à côté de moi mangeait. Je partageais ma table avec 4 autres personnes… C’était très bon… des patates pilées, du bœuf, un œuf et une purée de fromage que je ne mangeai pas.
Déjà, il y a tant de différences avec l’Argentine… Rien ne se compare… si je n’est que la langue…
Plusieurs femmes dans la rues portent le costume traditionnel… un jupe courte à plusieurs épaisseurs, les tissus en baluchon pour porter les achats, les chapeaux genre haut de forme et des longues tresses…
Puis exténuée… je fis la sieste l’après- midi… pour me réveiller à 6heures… et à 8heures j’étais en pyjama j’embarquai sous les couvertures !
Pour passer le temps, j’allai voir les bijoux de l’artisan. C’est alors que je rencontrai Jésus. Il ne parlait pas anglais… je suis de plus en plus surprise de voir comme il est possible de communiquer sans langage. On apprend à lire les gens différemment, on regarde et on écoute autre chose.
Je restai quelques minutes avec Jesus, il me fabriqua une petite fleur en broche pour mettre à ma boutonnière. Un regalo, un cadeau me dit-il. Il me demanda si j’allais en Bolivie…
Je choisi une paire de boucle d’oreille, 7 pesos.
Je lui dit au revoir et après avoir fait trois pas, je me retournai et il n’était plus là ! Je fus vraiment surprise !!! Jésus a disparu me dis-je !
Après avoir fait frissonner les serveurs en avalant mon espresso sans sucre, je me dirigeai vers l’autobus.
Je fus surprise de voir que Jésus n’avait pas disparu, mais qu’il était en ligne pour l’autobus !
Je le saluai en entrant dans l’autobus, lui montrant que déjà, je portai fièrement ses boucles d’oreilles !
Le trajet fût long… plusieurs arrêts, des gens embraquent et débarquent… Nous arrivions enfin à Aquas blancas. La dernière ville avant la frontière… 6h45 du matin… Il faisait noir…
Je demandai au chauffeur d’autobus, où je pouvais acheter mon billet d’autobus pour aller à Tarija… Là il y eu une grande confusion ! Il parlait rapidement… visiblement on ne se comprenait pas !
J’y allais de questions simples.
« Où puis-je acheter mon billet ? »
Ok… je dois traverser la frontière d’abord.
« Où est la frontière ? »
Il semblait que j’allais devoir attendre une heure ou deux que les autobus… je ne savais pas trop… mais je savais que je n’avais pas trop envie d’attendre là…
« Je peux y aller en taxi ? »
Le chauffeur d’autobus tenta une réponse… en fait ; ils avaient l’air découragés, et avaient l’air de ne pas savoir quoi faire avec moi!!!
C’est alors que la femme de Jésus arriva de nulle part, me pris par le bras, me disant de la suivre, elle semblait pressée. Et, me montra l’autobus qui s’arrêta pour moi…
« La frontera, la frontera ! »
« La frontera ? »
La femme de Jésus me sauva !
Dans une navette pleine à craquer, je me dirigeai vers la frontière. Tout le monde dehors, on doit faire vérifier nos papiers par les douanes du côté de l’Argentine. Tout était beau, j’étais maintenant le ligne pour mon étampe…
L’autobus attendait pour moi… Un jeune homme arriva et demanda si le sac à dos était à moi… « Si si !» Il parla au douanier, qui parti avec mon passeport, et revenu quelques secondes plus tard avec mon passeport et ma nouvelle étampe.
Je courus à l’autobus et peu après tout monde sorti encore… On devait faire le reste à pied. Tout le monde marchait en silence dans la noirceur du matin sur le pont séparant l’Argentine de la Bolivie, seul l’homme en chaise roulante chantonnait…
Le pont changea de couleurs, j’étais maintenant en Bolivie.
C’était toute une expérience…
Arrivée de l’autre côté, un homme m’indiqua la direction… « Tu peux passer par là… »
Je m’étirai la tête pour voir où menait le chemin… et l’homme en fauteuil roulant me siffla. Je ne devais pas passer par-là ! J’étais entrain de contourner les douanes !! J’obtiens alors une nouvelle étampe sur mon passeport. Celle de la Bolivie.
O.K. Le rythme changea dans le temps de le dire ! Ce n’était plus l’Argentine ! On voit la différence en moins de deux !
Je partageai un taxi avec une famille et une femme. Rendue au terminus, J’eu mon premier choc culturel ! Le voilà ! Je l’attendais !!
Quand le taxi ralenti… une dizaine de femme se jetèrent sur la porte du taxi… Pour prendre mon sac, pour me vendre un billet pour me rendre à Tarija, en autobus ou en taxi privé… Wow ! Là ! Je ne voyais plus rien ! Je ne comprenais plus rien. Je voulais juste un moment… Je me dirigeai vers l’autre femme qui était dans mon taxi, bien entendu, personne ne lui tournait autour… elle était d’ici.
Je me rendais compte que je ne pouvais pas changer de dollar, qu’il n’y avait certainement pas de guichet et que je n’avais plus assez de pesos pour prendre l’autobus !
Les deux bureaux de change du terminus ne prenaient pas de dollars… Il ne restait 3 pesos, je devais retourner au marché central pour un autre bureau de change.
J’essayai de proposer à la femme de prendre un taxi ensemble… 30 bolivianos chacune… mais j’essayai de lui proposer que j’allais payer la différence pour elle, car l’autobus était 20 bolivianos… Mais elle ne compris pas ma proposition…
J’avais 3 pesos dans mes poches… Je trouvais un taxi… et le trajet devait me coûter 3 bolivianos… je lui remis 2 pesos… souhaitant en garder un en souvenir…
Pour 100 $, je reçu 740 bolivianos.
Je repris un taxi pour 3 bolivianos… et j’arrivai juste à temps pour prendre l’autobus.
3 heures d’autobus pour 20 bolivianos, moins de 3 $.
Ma voisine prenait beaucoup trop de place ! Mais ayant mis ses sacs à ses pieds… elle mettait ses pieds à la place des miens ! Enfin… je dormi un peu… et me réveillait dans les Andes ! Vraiment ! De belles et grandes montagnes… Les nuages ne nous cachaient pas le somment, les nuages cachaient le bas des montagnes… Les vaches dans la rue, la rue en terre, des éboulis de roches partout en bordure de route… Je n;ai pas de photos... c,était tellement tassé dans l;autobus...
Puis, une femme qui avait fait le trajet depuis Salta vient s’asseoir avec moi… Nous discutions un peu… La famille de son mari vit à Tarija, elle vient de Salta…Me donna quelques conseils… bien ranger mon porte-monnaie… et attira mon attention sur quelques trucs à ne pas manquer en bordure de route…
Arrivée à Tarija, elle m’embrasse bien chaleureusement, sur les 2 joues et me fit une longue accolade. Je ne compris pas tout ce qu’elle me dit… mais visiblement, ça avait l’air d’être de bons souhaits !
Je trouvais le kiosque et me procura mon billet d’autobus pour le lendemain, 70 bolivianos, 10 dollars pour 12 heures d’autobus… Encore 12 heures d’autobus ! J’arriverai à Sucre à 4h du matin !! Je vais essayer de me trouver un hôtel avec une réception 24heures !
Je pris un taxi jusqu’à l’hôtel... mon chauffeur bolivien défaisait tous les stéréotypes… Grand, cheveux châtain, yeux noisette…
Je me trouvais un hôtel à 40 bolivianos, incluant le petit déjeuner.
Je me baladais un peu au marché central.
Où je m’arrêtais pour dîner. Dans l’un de ses micro restaurant… c’était plus une micro-cuisine. Je commandais ce que la femme à côté de moi mangeait. Je partageais ma table avec 4 autres personnes… C’était très bon… des patates pilées, du bœuf, un œuf et une purée de fromage que je ne mangeai pas.
Déjà, il y a tant de différences avec l’Argentine… Rien ne se compare… si je n’est que la langue…
Plusieurs femmes dans la rues portent le costume traditionnel… un jupe courte à plusieurs épaisseurs, les tissus en baluchon pour porter les achats, les chapeaux genre haut de forme et des longues tresses…
Puis exténuée… je fis la sieste l’après- midi… pour me réveiller à 6heures… et à 8heures j’étais en pyjama j’embarquai sous les couvertures !
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