On la surnomme Salta la jolie ; avec raison !
Après les 23 heures d’autobus, la fouille de mon sac à dos, une demande en mariage et ma nuit dans un siège semi-couché, j’ai finalement vu la ville de Salta.
Beaucoup plus grande que je l’imaginais, elle se cache au creux des collines de la Cordillères des Andes.
J’avais réservé mon hôtel sur internet… c’est toujours un peu une surprise, mais j’ai trouvé un site internet qui m’offre toujours de bonnes nouvelles !
Los Rejas. A un bloc du centre-ville, c’est coquet comme tout, c’est propre et bien situé, on offre le petit déjeuner et ça coûte, tenez-vous bien, 7$.
Je déposai mon sac et partie explorer la ville un peu… une exploration qui devait me mener consulat de la Bolivie pour faire ma demande de visa.
Première tentative : c’était fermé. Ça ferme à 14hre !
Je marchai donc tout l’après-midi découvrant cette ville style coloniale qui s’arrête entre 13h et 17h… tout ferme ! Sauf les restaurants !
Je retournai à l’hôtel en fin d’après-midi pour y rejoindre Lucas, un américain que j’avais rencontré à Buenos Aires. Du haut de ses 25 ans, il était convaincu qu’il était plus âgé que moi ! Ce qui me fit bien rigoler ! Je suis toujours surprise de voir combien j’ai l’air jeune… j’ai donc pas de raison de m’en faire avec la trentaine qui arrive dans 2 mois !
Le lendemain, fût ma tentative numéro 2 pour l’obtention de mon visa.
En fin d’avant-midi, je partie en compagnie de Lucas vers le Mont San Bernardos. Lucas est vraiment pas mal en espagnol, ce qui était rassurant pour le consulat bolivien !
Je parviens à demander le formulaire, et je me rends compte que j’ai besoin de toutes sortes de photocopies, d’une réservation d’hôtel, d’un itinéraire, d’un billet d’avion ou d’autobus qui me sort du pays et d’une photo passeport… le formulaire en main, je quittes.
Et, nous débutons l’ascension du Mont San Bernardos.
Nous optons pour les 1070 marches plutôt que le téléférique. Sur notre trajet d’escalier, nous sommes accompagné par le chemin de croix !
Du haut de la montagne, je pouvais voir Salta dans toute sa grandeur, entourée de montagnes vertes.
Revenus en ville, nous sommes arrêtés manger des raviolis et du poulet, dans un petit restaurant de quartier... pour 10 pesos, le dîner et une bouteille d’eau. 10 pesos, ça veut dire environ 3.30$...
Puis nous repris notre marche, et nous traversions la ville, à la recherche du marché d’artisanat… On a vraiment marché longtemps… je croyais qu’on ne le trouverais jamais… et je me sentais un peu pressée…de trouver des toilettes.
Nous arrivions… enfin au marché et j’arrivai à temps aux toilettes. Je suis maintenant convaincue que ma prochaine crotte dure sera au Canada !
Je n’ai rien acheté… je me rendais compte que la plupart des objets venaient de la Bolivie… on commence à être proche de la frontière… Bien qu’il y avait de vraiment belles choses, je me disais que je pourrai les trouver en Bolivie pour sûrement moins cher.
En retraversant la ville pour entrer à l’hôtel, je fis quelques arrêts pour faire les photocopies nécessaires et prendre ma photo passeport…
Je constatai qu’avec tout cette paperasserie, je ne pourrais faire un tour des environs…et que je devais attendre à samedi pour quitter Salta… j’en étais un peu déçue… Mais bon ! Je prendrais du temps pour relaxer… et profiter de mes derniers moments en Argentine.
Ce matin encore, je retournai au consulat de la Bolivie, troisième tentative.
Cette fois-ci tout était prêt et je devais vraiment obtenir mon visa demain… car si non, ça voulait dire une fin de semaine à Salta….
Je me présente au comptoir… parfait tout est ok…
Comme elle voulait garder mon passeport, je demande si c’est vraiment nécessaire…
En validant l’information… on se rend compte que je n’ai pas besoin de visa !!
J’espère juste que je n’aurai pas de problème aux frontières ! Ce serait bien le bout !
Le bon côté c’est que je vais pouvoir faire un tour de la région demain… J’ai aussi acheté un billet pour un spectacle de musique pour la journée international de la femme… demain soir, le 7 mars.
Puis j’ai aussi acheté mon billet d’autobus… je pars à 2 heures du matin ! Samedi matin… ce qui veut dire que après mon spectacle, je vais retourner à l’hôtel et faire la conversation au gars de la réception jusqu’à 1h30 du matin, avant de me diriger vers le terminus… à 6h45, je devrais être à la frontière de la Bolivie !
J’ai hâte !
Je vais passer la fin de semaine à Tarija et dimanche je monte vers Sucre. Lundi je commence mes cours d’espagnol !
Ça aussi j’ai hâte !
Ici, la ville est belle, les gens sont gentils, c’est l’été et les hommes veulent me faire faire des visites de la ville !
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